• Quino…

    quino 1

    A l’occasion du Salon du Livre 2014 qui débute le 21 mars dont l’invitée d’honneur est l’Argentine, coup de projecteur sur ce dessin amusant paru dans « Mundo Quino »
    (Buenos Aires : Ediciones de la FLOR, 1974).

    Joaquin Salvador Lavado, dit Quino, est un scénariste et dessinateur de bande dessinée, né à Mendoza en Argentine le 17 juillet 1932. Sensibilisé dès son plus jeune âge au dessin, il s’inscrit aux Beaux-arts de Mendoza en 1945. Quino a publié de nombreux recueils de dessins d’humour, et a accédé à une renommée mondiale pour sa série Mafalda, créée en 1964. Cette BD met en scène une petite fille de six ans, sa famille et ses amis, dans une Argentine moderne où Mafalda observe sans concession le monde des adultes, émettant un avis sur tout. Ses histoires, d’abord publiées sous forme de comic strips dans la presse quotidienne puis rassemblées en albums (douze volumes parus en France), sont traduites dans plus de 30 pays. Mafalda a aussi été déclinée en dessin animé.
    À travers Mafalda, Quino nous livre ses propres réflexions sur le monde, les ravages de la mondialisation, les inégalités, l’échec des hommes politiques, les guerres … Il n’hésite pas à mettre Mafalda à contribution pour soutenir des organismes ou des associations dont il se sent proche.
    En 2014, Quino fête un double anniversaire : ses 60 ans de carrière et les 50 ans de son héroïne Mafalda. (in franceinter.fr)

  • Du côté des archives…

    Nous reproduisons ici, cette étonnante et insolite information parue en février 1937 dans « Le JOURNAL de COPAIN-COP » , revue bi-mensuelle de la Coopération Scolaire.
    Savez-vous ce qu’est la Sérinophilie ? Réponse en lisant cette coupure de presse…
    Clin d’œil amusé à l’exposition TRANSBORDER qui présente jusqu’au 8 mars 2014, KUCKUCKSUHRKONZERT.
    Ce document provient d’un fonds important de revues scolaires cédées par Evelyne ROQUES, qui a soutenu une thèse en anthropologie sur Paul Delarue, instituteur, folkloriste et militant laïque.

    copains-cop-1937

  • Quand Gus Bofa dessinait la guerre

    Depuis le 11 janvier et jusqu’au 28 mars, la bibliothèque municipale de Belfort propose dans sa centrale nouvellement baptisée Léon Deubel, « Quand Gus Bofa dessinait la guerre » : une remarquable exposition de dessins de « l’enchanteur désenchanté » décédé en 1968,  la même année que Marcel Duchamp.
    Des livres illustrés du fonds patrimonial et des dessins prêtés par la famille de l’illustrateur né en 1883, offrent au visiteur une immersion complète dans le quotidien d’un soldat de la Grande Guerre.
    Samedi 15 février, était organisée une rencontre-dédicace à la librairie « La marmite à mots » avec Emmanuel Pollaud-Dulian qui vient de faire paraître une monumentale (550 pages) biographie aux éditions Cornélius.
    D’autres ouvrages étaient mis en avant, nous avons découvert un petit opus de 1923, très intéressant, que l’on peut mettre en parallèle avec  la série de podcasts vidéo « avant-garde et transmedias« proposée par l’espace multimédia gantner. Il s’intitule « Synthèses littéraires et extra-littéraires » (Cornélius réédition 2003).

    « Gus Bofa est avant tout un écrivain qui a choisi le dessin pour atteindre ses buts » (Pierre Mac Orlan à propos de Bofa), cette phrase résume bien l’esprit de ce petit livre qui est un véritable voyage dans la littérature des années 20.
    Nous reproduisons ici la page consacrée à Stéphane Mallarmé.

    bofaPour en savoir plus : http://www.gusbofa.com/

  • Pierre Garnier et le spatialisme

    Le 1er février dernier, un poète immense défenseur de l’expérimentation s’est en allé. Nous vous proposons la lecture de sa nécrologie parue dans Le Courrier Picard le 2 février.
    La médiathèque vous recommande Jazz pour les yeux : Anthologie de la poésie spatiale ( L’herbe qui tremble, 2011 – 367 pages) et Comment se fait le Poème (Éditions Corps Puce, 2008)

    Le Courrier Picard, 02/02/2014
    Le Courrier Picard, 02/02/2014

     

     

  • Lecture hors les murs

    Le 8 janvier dernier, une lecture dansée autour de Matisse a été réalisée à la médiathèque d’Argiésans. Plusieurs extraits d’Ecrits et propos sur l’art (Hermann, 1972 : AA MAT) ont été lus.
    L’ouvrage JAZZ (1947) considéré comme l’un des premiers livres d’artistes a servi de fil rouge à une lecture chorégraphique puisque en effet, Marie-Pierre Jaux du CCNFC a pu improviser durant la déambulation. Après cette animation,  nous avons rencontré Robert Iffenecker, un peintre décorateur de théâtre qui a réalisé spécialement des toiles pour l’exposition de la médiathèque.
    Décorateur de théâtre et maquettiste, il a travaillé au théâtre municipale de Colmar en 1945. De riches et passionnants échanges, avec un témoin précieux, sensible à la plastique de Matisse.

    Article paru dans l'Est Républicain du 11 janvier 2014
    Article paru dans l’Est Républicain du 11 janvier 2014