Nous avons pu assister à la soirée organisée à la Bibliothèque cantonale, où plusieurs séquences se sont succédé : discours officiels, lectures & électronique, conférence de Jochen Hesse et lecture musicale acoustique (guitare). Nous avons pu lors du verre de l’amitié proposé aux Halles, échanger quelques mots avec Alexandre Voisard (8 documents dans les collections départementales) qui réagit à la lecture de deux inédits d’Oscar Wiggi : deux textes (La locomotive et les rêves), fragments qu’il a lus avec beaucoup de simplicité et de bonhommie.
0
Légende : Josiane Bataillard et Alexandre Voisard
Plus tôt dans la soirée, nous avions pu assister à une lecture de Seladom et Pierre-Yves Dubois illustrée par un montage sonore issu du corpus musical de Wiggli, réalisé par Robert Torche, un jeune performer et musicien électronique qui œuvre pour la transdisciplinarité : un exemple ici.
0
La bibliothèque cantonale avait préparé une vitrine thématique avec les ouvrages de et sur Wiggli. Un diaporama d’ Olivier Noaillon (photos de l’atelier de Muriaux) était proposé en 3 D avec lunettes appropriées.
La bibliothèque cantonale offrait le très beau catalogue édité en 2007, à l’occasion de l’exposition de Berne ainsi que le fascicule (23 pages) réalisé en 2010 à l’occasion de la remise du Prix des Arts, des Lettres et des Sciences de la République et Canton du Jura à l’artiste.
0
La médiathèque de l’Espace multimédia gantner possède également le dvd du film de Claude Stadelmann : « Oscar Wiggli, sculpteur et compositeur », découvert à l’occasion d’une projection dans le cadre du Mois du Documentaire, en 2013.
Texte, entretien et photographies : Fabien Vélasquez Remerciements : Bibliothèque Cantonale du Jura : Géraldine Rérat, bibliothécaire et son équipe, Alexandre Voisard et Janine Wiggli, muse éternelle d’Oscar, vigie de l’œuvre et continuatrice de la fondation.
La médiathèque de Delle organise depuis le début de semaine plusieurs ateliers avec l’illustratrice Xavière Broncard, lauréate du Prix Chronos 2016 dans la catégorie Maternelle/CP pour Raconte encore grand-mère! , l’ouvrage qu’elle a signé avec Marido Viale. Depuis fin 2015, la médiathèque de Delle a mis en œuvre plusieurs temps forts pour valoriser les ouvrages concourant dans les diverses catégories. Dernière ligne droite… pour célébrer les résultats du Prix Chronos au niveau local, une journée festive et participative est organisée le 25 juin de midi à 18 :30. La bibliothèque en vadrouille a profité de la présence de Xavière pour lui poser quelques questions.
Nous sommes curieux de savoir comment Xavière a participé à l’ouvrage Les cris des animaux en cinq langues, publié en 2015 aux éditions Circonflexe.
Nous demandons aussi à Xavière si les abécédaires sont une forme d’ouvrages qu’elle affectionne. Depuis qu’elle a réalisé ABêêCdaire : Idiotismes animaliers et autres Bêêtises, elle est particulièrement sensible à cette forme : l’éditeur (Belize) a d’ailleurs publié 4 autres abécédaires « rigolo ».
Xavière évoque ensuite Martine Bourre (69 références dans les collections départementales), une illustratrice qu’elle a eu la chance de rencontrer et qui lui a profondément donné envie de se « lancer » dans une nouvelle voie professionnelle.
Pour cette ancienne diplômée des arts et techniques du bois et de l’ameublement, cette « connexion » avec la nature reste déterminante à son équilibre de vie : elle réside dans les Deux-Sèvres dans un cadre propice à la création.
Pour clore l’entretien, Xavière nous glisse à l’oreille sa lecture du moment : il s’agit de « 7 » de Tristan Garcia (3 références dans les collections départementales), un livre qu’elle n’a pas encore terminé : « j’en suis au livre 4 » (…) mais qui l’enchante.
A venir photographies de la journée du 25/06.
Remerciements : Xavière Broncard et les collègues de la médiathèque de Delle.
Nous avons pu déambuler dans l’exposition « Yona Friedman Architecture mobile = Architecture vivante » en compagnie de Michel Giroud. Parcours synthétique dans l’exposition en compagnie de l’éditeur, directeur de la collection l’écart absoluaux presses du réel qui commente à la volée ce que dévoile la scénographie très vivante conçue par Myriam Feuchot.
Extrait du communiqué de presse de l’exposition : « Yona Friedman, né 1923 à Budapest, a étudié l’architecture en Hongrie et en Israël, où il a commencé sa carrière, jusqu’à son installation à Paris en 1957. Sa vision de l’architecture, de l’urbanisme, de l’art et de la société est totalement visionnaire et anticipe la plupart des mutations que le monde traverse actuellement. Entre utopie créative et réalité concrète, il prône en priorité l’autonomie, l’épanouissement de l’individu et la qualité des relations sociales. Ces valeurs humanistes se traduisent dans le champ de l’architecture par l’auto-planification, la mobilité, l’économie du projet et la réversibilité. »
Marchant sur le tapis de signes extralinguistiques, compréhensibles par tous, Michel Giroud, commente quelques uns des concepts clés de Friedman : l’intuition, l’imagination, la ville irrégulière,…
L’exposition est aussi l’occasion de découvrir les écrits de Friedman dont certains sont des tapuscrits : une littérature qui fourmille et qui au fil des années, s’est faite l’écho d’une pensée vivifiante, nécessaire, à interroger sans cesse. Les cartels et panneaux listent aussi quelques amitiés de l’architecte : les « utopiens » comme lui : Ragon, Prouvé, Rottier, Le Corbusier,…
A la question de savoir comment qualifier l’activité de Friedman, celui-ci dit dans l’entretien vidéo visible dans l’exposition, avoir passé toute sa vie à ne pas devenir un spécialiste (même si toutes les études entreprises l’encourageaient en ce sens), préférant être « un individu transmédia », selon Michel Giroud « qui navigue dans au moins trente champs d’activités différents, pratiquant le zigzag (souplesse, flexibilité, ouverture au hasard,…). »
Commentaire d’un dessin : 15 Utopies, (2000) – intégré dans la section la ville relationnelle et l’influence de l’ouvrage Homo Ludens de Johan Huizinga.
Bibliographie : dedans/dehors : disponible à la médiathèque et en ligne*
Publication : Livret de l’exposition
Yona Friedman. Architecture mobile = Architecture vivante, Cité de l’architecture & du patrimoine, 2016, 25 p. environ, gratuit
Friedman, Yona. L’architecture de survie : une philosophie de la pauvreté. Paris : Éditions de l’Éclat, DL 2016. 1 vol. (212 p.) (L’éclat-poche ; 14)
Wilson, Ariane. Théâtres en utopie. [S.l.] : Stratosphère, cop. 2014. 1 DVD vidéo (2h 36 min.)
Friedman, Yona. Utopies réalisables. [Nouv. éd., rev. et augm.]. Les Coiffards : Ed. de l’Eclat, 2000. 250 p.
art et l’ordinateur (L’). Paris : IBM, 1975. 36 p. (IBM Informatique ; 13)
BT *: avril 1990 n° 226 : Yona Friedman : comment habiter la terre ?
La librairie Le Moniteur sise dans la cité de l’architecture a préparé une vitrine et une table de livres dédiés à Friedman, nous y avons découvert un ouvrage publié en 2007 à l’occasion d’une exposition à Bordeaux et à la galerie K. Mennour : « Camille Henrot-Yona Friedman, réception-transmission« .
Lieu : Galerie Visconti, Paris Date : Samedi 11 juin 2016 Heure : entre 14 :00 et 15 :00
Les conseils de Michel Lunardelli
Dans le 6ème arrondissement, nous pénétrons dans la galerie Visconti qui accueille depuis le 10 juin une exposition jumelle d’une soixantaine de clichés de Michel Lunardelli et André Morain.
L’exposition donne lieu à l’édition d’un catalogue paru aux éditions Marval : « Sans concurrence : photographies du milieu de l’art« .
Très inspirante visite avec un homme qui a découvert la photographie « sur le tard », à partir de 2007, il devient alors photographe du milieu de l’art et souhaite remplir sa vie de photographies d’artistes.
0
0
Nous déambulons en compagnie de Michel Lunardelli dans cette exposition à travers 3 clichés-clés, choisis subjectivement, que nous lui demandons de commenter succinctement.
Zoom 1 : Un portrait de Benjamin Katz et André Morain
Pour Michel Lunardelli, ce sont ces deux photographes qui ont fondamentalement déterminés sa curiosité et aiguisé son regard. Pour lui, deux ouvrages clés de ces deux photographes sont à placer dans une section « photographie » d’une bibliothèque : Souvenirs de Benjamin Katz (publié en 1996 chez Konemann, ouvrage de 320 pages, aujourd’hui épuisé) et Le milieu de l’art(1977) d’André Morain.
Cette photo a été prise dans un vernissage avec JJ Lebel, J. Blaine et B. Heidseick.
« La circulation de personnalités qui se détachaient de la foule qui a permis de réaliser ce cliché, la photographie est une question de mise en relation des personnes et des individus. »
Un fragment du texte de Gérard Durozoi publié dans le catalogue nous permet de nous déplacer vers une très belle photographie de Véra Molnar et François Morellet.
Cette dernière halte dans l’exposition permet d’évoquer deux immenses artistes représentants de l’art cinétique et ce portrait tellement vivant réalisé au moment de l’exposition Dynamoest aussi une forme d’hommage à l’auteur de « Comment taire mes commentaires », « sériel mais pas sérieux », disparu en mai 2016.
0 Textes, photographies et entretien : Fabien Vélasquez
Remerciements : Michel Lunardelli, Galerie Visconti et Michel Giroud qui nous a conduit dans l’exposition et dont la voix résonne en arrière fond de l’entretien.
Liens : nous vous proposons de relier ce billet à celui réalisé à l’automne 2015 avec J-C Bailly autour de Denis Roche : La bibliothèque en vadrouille n° 52 .
Bibliographie : voir le rayon photographie cote APH et le catalogue en ligne.
Lieu : Paris, Place st Supplice, Marché de la poésie, 34ème édition Date : 12 juin 2016 Heure : entre midi et 18:00
Petits détours dans les allées du marché de la poésie, malgré un temps incertain et couvert, l’édition s’est globalement tenue dans de bonnes conditions météorologiques qui ont favorisé les déplacements et les croisements heureux…
Légende : Serge Pey lors de la table ronde sur la poésie mexicaine,
invité d’honneur de cette 34ème édition.
Halte 1 : N’a qu’un œil, éditeur bordelais, des livres différents et pas tout fait pareils
Rencontre avec Carole venue de Bordeaux qui présente sa maison d’édition et en particulier « BLABLABLA # 3 : petit dictionnaire visuel et sonore de tout le monde« . Elle nous propose une lecture de la série des cartes postales- signalétiques de ville détournées donnant des noms célèbres (effet phonétique approchant, incongru et humoristique). Elle insiste sur le fait que le livre reste un moyen idéal favorisant les rencontres.
Seconde halte sur le stand des éditions Inter Québec où nous rencontrons Richard Martel, le fondateur de ce lieu fondamental pour l’art action en Amérique du Nord. Petit tour d’horizon sur les activités déjà anciennes de cet espace inauguré en 1982. La revue inter est accessible en ligne (sauf les deux dernières années les plus récentes) depuis la plateforme virtuelle erudit. Nous avons pu acquérir le livre édité en 2015 en hommage au performer polonais Jan Swidzinski, invité en 2004 à l’Espace multimédia gantner à l’occasion de l’année de la Pologne en France.
0 0
Halte 3 : Françoise Despalles et l’ouvrage de Louis Roquin
Rencontre avec Françoise Despalles, avec laquelle nous feuilletons le dernier ouvrage de Louis Roquin, Le Son d’une ville / Der Klang einer Stadt : Berlin – un ouvrage où la dynamique son/art visuel fonctionne à merveille, lecture par Françoise d’un fragment puis commentaire de l’édition. La conversation glisse ensuite vers l’évocation de la poésie sonore et d’Henri Chopin, avec lequel, les éditions ont réalisé une série de trois poèmes affiche : Les folles folies des Follies, 1992.
Un catalogue publié recense toutes les éditions réalisées par Françoise avec Johannes Strugalla, l’autre cheville oeuvrière de cette maison d’édition fondée en 1982, à Mayence, puis Paris. 0
La quatrième halte est tournée vers le Maroc puisque nous rencontrons quelques instants Abdellatif Laâbi (né en 1942) qui a bien voulu nous dire quelques mots de la revue Souffles (1966-1972).
Cette revue longtemps introuvable est aujourd’hui numérisée et donc accessible en ligne. 0
0
La revue Souffles est née en 1966 au Maroc, de la rencontre de quelques poètes qui sentaient l’urgence d’une tribune et d’un renouveau poétiques. Mais, très vite, elle cristallisa autour d’elle toutes les énergies créatrices marocaines : peintres, cinéastes, hommes de théâtre, chercheurs, penseurs… Tout au long de son existence, elle s’est également ouverte aux cultures des autres pays du Maghreb et de ceux du Tiers Monde. Interdite en 1972, Souffles est restée longtemps introuvable. Trop peu de bibliothèques peuvent la proposer à leurs lecteurs ou aux chercheurs, que ce soit au Maghreb, en France ou ailleurs. Et pourtant cette revue est incontournable pour qui veut travailler sur la littérature maghrébine, sur les problèmes de la culture nationale et de la décolonisation culturelle. Autant de raisons qui ont amenés à mettre Souffles en ligne pour qu’elle soit à la portée des chercheurs et du public le plus large possible.
Après le Maroc, direction la Manche pour découvrir les éditions Motus présentées par Nelly de l’association éponyme. La médiathèque départementale possède 59 références de cet éditeur dans ses collections : il s’agit d’un éditeur jeunesse qui œuvre depuis 28 ans en proposant des livres ludiques, plein d’humour et bigrement originaux. Fondé en 1988 par François David, Motus édition propose un catalogue papier composé de 12 fascicules et d’un index.
Dernier arrêt au stand de Mille univers, un éditeur-typographe venu de Bourges qui organise un festival dédié à l’Oulipo (du 11 au 15 juillet). Rencontre avec Frédéric qui nous présente en quelques mots cette maison d’édition qui affiche sur sa très élégante brochure une citation manifeste : « La vie est une vaste rigolade ». (Marguerite Duras). Nous feuilletons avec lui deux de leurs ouvrages : un pour adulte….
Et un second qui est en fait un livre objet : réalisé par IanMonk*, Twin towers est un « poème tour » qui relate le tragique attentat du 11 septembre 2001 dans un poème mis en espace sur les façades des Twin towers reproduites à l’échelle.
* : 2 références dans les collections dont l’anthologie gare maritime – 2009 et sa traduction de Sophisme de Joël Hubaut (en 2013 – édition Frac Franche Comté).
0 0
Halte 7 : Zigzags en tout genre
En vrac, quelques trouvailles, via flyers, brochures et autres informations récoltées sur place (5) :
Ce collectif rémois explore le champ poétique via des entrecroisements entre arts visuels, philosophie et musique. Le numéro 26 (juin 16) de Dezopilant est consacré au cut-up. L’un des contributeurs et parrain du collectif est le philosophe vosgien François Laruelle [3 publications disponibles à la médiathèque] dont le texte manifeste : « Dictionnaire de la non-philosophie » (Kimé, 1998).
La Maison de la poésie Rhône Alpes (Isère) a édité en 2013 dans le numéro 49 de sa revue Bacchanales, un dossier intitulé « Tous azimuts, poésie et sciences ».
Le marché de la parole : dans le public qui serpente de stand à stand, nous rencontrons Martin de la Soudière, ethnologue que nous avions croisé en 2014 à Arbois à l’occasion des Dionysies, il nous parle « à la volée » de la revue La grande oreille, dédiée aux arts de la parole.
Rencontres au détour des stands et un peu plus loin près de la Seine, aux abords du Pont des Arts :
La bibliothèque en vadrouille a pu visiter le palais idéal du Facteur Cheval et l’exposition Ben, installée dans le château voisin. Intitulée Le palais idéal des ego étranges, cette exposition offre une carte blanche à Ben Vautier qui investit cet espace en compagnie d’une soixantaine d’artistes amis.
Première étape avant de pénétrer dans ce haut lieu de l’art brut, arrêt dans la librairie le Bazart des mots, une véritable ruche aux mille miels (ouvrages alléchants). Alain et son épouse animent cette librairie très fournie, heureux les 1799 âmes de ce village drômois, ainsi que les nombreux touristes qui arpentent chaque année les rues jadis familières du Facteur…
Nous avons pu visiter les salles investies par Ben et ses amis en compagnie de Michel Giroud, éditeur aux presses du réel, d’un petit livre avec Ben en 2010 « Vérités et points de vue – A à Z».
Avec lui, nous lui posons trois questions auxquelles il tente de répondre de manière brève : Ben et l’art brut, Ben et les langues vernaculaires et Ben et Fluxus.
Nous avons souhaité compléter cette découverte de l’exposition en interrogeant l’un des artistes invités par Ben : il s’agit de Max Horde, entretien réalisé par téléphone le 6 juin 2016 entre Bourogne et Sète. Max, fondateur du mythique Pap circus(groupe de performance, art action fondé à Besançon dans les années 80) a réalisé une édition distribuée le jour du vernissage sur place, le 28 avril : « Le petit journal du Palais idéal invisible », ainsi qu’un ensemble d’inscription potaches et drolatiques inspirées par l’invisible, une matière qui l’intéresse depuis plusieurs années. Son intérêt pour la performance est lié à la vue d’une performance de Balbino Giner (1935-2012) qui l’a fondamentalement marqué.
Le catalogue de l’exposition est un grand poster recto verso (120 x 79 cm) et porte la mention « il n’y a rien de plus étrange que ce catalogue ». La médiathèque dispose de 24 documents de ou autour de Ben :
________________________________________
Art et contestation : Fluxus – Happening – lettrisme – non art. [Chalo Saint-Mars] : Imago prod., éd., distrib., [DL 2008]. 1 DVD vidéo monoface simple couche toutes zones (1 h 57 min) (Encyclopédie audiovisuelle de l’art contemporain)
________________________________________
Ben. Ben : Ma vie, mes conneries (1935-1997). Nice : Z’éditions, 1997. 158 p.
________________________________________
Ben par Ben. Paris : les Poissons volants éd., distrib., cop. 2010. 2 DVD vidéo monofaces double couche zone 2 (3 h 10 min, 3 h 20 min)
________________________________________
Vautier, Ben. Ben, strip-tease intégral. Paris : Somogy éd. d’art, cop. 2010. 1 vol. (407 p.) – 1 DVD vidéo monoface (1 h 44 min)
________________________________________
Coleno, Nadine. Découvre l’art de Ben. [Paris] : éd. du Regard, impr. 2005. 1 vol. (26 p.) (Collection L’atelier)
________________________________________
Dazord, Cécile, Breuil, Marie-Hélène. Documentation Technique : Techniques de Documentation. [S.l.] : Inccaf, 2015.
________________________________________
Fréchuret, Maurice, Poisay, François, Shusterman, Ronald, et al. Dormir, rêver … et autres nuits. [S.l.] : Fage éditions, 2006. 191 p.
________________________________________
école dans l’art (L’). Paris : Harmattan (L’), DL 2011. 1 vol. (183 p.) (Ouverture philosophique)
________________________________________
Ecouter par les yeux : objets et environnements sonores ; [exposition] du 18 juin au 24 août 1980, ARC [Animation, recherche, confrontation], Musée d’art moderne de la Ville de Paris. Paris : Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 1980. 143 p.
________________________________________
Ben. Etre. Lausanne (Suisse) : Favre, 2012. 1 vol. (200 p.)
________________________________________
Moselle. Etre. Metz : Conseil général, 2012. 92 [80 douze] p. (50sept ; 17)
________________________________________
Ben. Fluxus continue : et ne s’arrêtera jamais ; Fondation du doute, Centre mondial du questionnement. Lausanne (Suisse) : Favre, 2013. 1 vol. (215 p.)
________________________________________
Fluxus & Happening Friends. Québec : Le Lieu, 2007. 1 DVD vidéo (36 min.)
________________________________________
Fondo de arte Danae : artransmedia, creaciones transcontinentales. Oviedo : Universidad, 2006. 126 p.
________________________________________
Vostell, Wolf, Becker, Jurgen. Happenings : Fluxus, Pop Art, Nouveau, Réalisme = Eine Dokumentation Herausgegeben von. Hambourg : Rowohlt Taschenbuch, 1965. 470 p.
________________________________________
Pluchart, François. indécence (L’) : Artitudes, Avril-juin 1975 – 21/23. Saint-Jeannet : S.p.e.b, 1975. 112 p.
________________________________________
Bonito Oliva, Achille. No va mas : The games’s on. Malpartida : Consorcio Museo Vostell Malpartida, 2008. 146 p.
________________________________________
Orlan. Performances : Premier symposium international d’art performance de Lyon. Liège : Cirque Divers, 1979. n. p.
________________________________________
plasticité du langage à la Fondation Hippocrène (La). Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) : Beaux-arts éditions, 2012. 1 vol. (52 p.) (Beaux-arts, hors série)
________________________________________
roman de l’école de Nice (Le) : [entretiens avec Marcel Alocco, Arman, Ben, et al.]. Paris : Différence (La), 1991. 197 p. (Mobile matière ; 15)
________________________________________
Larroche, Caroline. Un tableau peut en cacher un autre. [Paris] : Palette, DL 2008. 1 vol. (51 p. dont [10] dépl.)
________________________________________
Fulchéri, Fabienne. temps des manifestes (Le). Mouans-Sartoux (château de Mouans, 06370) : Espace de l’art concret, 2010. 62 p.
________________________________________
Ben. Théorie de l’ego. Lausanne (Suisse) : Favre, 2014. 1 vol. (144 p.)
________________________________________
Ben. vie ne s’arrête jamais (La) : 50 ans de performance de Ben. Lausanne (Suisse) : Favre, 2012. 1 vol. (168 p.)
Texte, photographies et entretiens : Fabien Vélasquez
La bibliothèque en vadrouille a eu la chance d’assister à la seconde édition du micro-salon de la microédition tenu à Grenoble en plein air (rue Lakanal).
C’est d’abord Aurélie qui nous présente la revue Cristal lyrics(13 numéros), une revue affiche poétique qui le 10 juin prochain se déclinera sous la forme d’une soirée. Créée à l’initiative de Willy Simioneck, cette revue attend de nouvelles contributions pour ses prochains numéros (thématiques).
Nous rencontrons ensuite Loïc Largier, fondateur de la revue 1.25qui décrit en quelques mots la ligne éditoriale de cette revue qui a cessé de paraître sous forme papier en janvier 2016 et dont la publication se poursuit sur la toile.
Le troisième temps de rencontre est une longue conversation avec Ninon Mazeaud, une jeune illustratrice (Aix-en-Provence / Bruxelles) qui a souhaité donner une prolongation graphique à l’ouvrage publié par son grand oncle (alpiniste & homme d’Etat), Pierre Mazeaud qui signa en 1978, Everest 1978, d’où Everest 2015, tel est le titre du travail réalisé par Ninon. Cet ouvrage a pu être réalisé à Grignan durant un workshop à l’imprimerie Colophon (Grignan, Drôme), workshop auquel Ninon a participé suite aux conseils de son professeur de gravure/édition, Jacques Hémery. 0
0
Elle nous recommande ensuite de découvrir le travail d’un artiste résidant aussi à Bruxelles : Bonom. Vous pouvez avoir accès à la cartographie des ses réalisations bruxelloises en consultant cette page géolocalisée conçue avec le soutien de Bureau 347.
Elle nous incite à découvrir un autre salon qui se déroule à Lyon, Fanzine camping plus particulièrement dédié à la jeunesse.
Elle qui aime à établir des connections a réussi en 9 minutes à nous livrer de nombreuses et fourmillantes informations. Ninon nous a offert un exemplaire d’Everest 2015, qui ne manquera pas de rejoindre la sélection de livres d’artistes / livres objets proposée aux élèves de 6 ème du collège de Châteaudun qui chaque année depuis 3 ans la découvrent par le biais d’un jeu participatif.
Rencontre suivante avec François Deck, fondateur de l’école erratique qui présentait un ensemble de brochures et tracts. Echange avec lui sur la spécificité de ces écrits diffusés à prix libre.
Nous rencontrons ensuite Céline de la revue Pop corn, la revue de cinéma pour les 8-12 ans, colorée et ludique cette revue (6 numéros à ce jour) est à découvrir pour les apprentis cinéastes ou cinéphiles. 0
Nous prenons un temps plus conséquent en compagnie de Sophie moreau qui a conçu une étonnante salle de dactylo en pleine air constituée d’une dizaine de machines détournées, que le public peut manipuler et activer. Sophie anime depuis de longues années des ateliers d’écriture, oulipienne convaincue, nous n’avons pas résisté à l’envie de lui dire quelques mots du projet d’exposition conçu avec la médiathèque de Beaucourt (Territoire de Belfort) qui célèbre les 30 ans du musée Japy en organisant une exposition de dactylopoèmes des années fin 60 au début des années 2000. 0
Sophie nous recommande de découvrir l’ouvrage de Paul Auster réalisé avec le peintre Sam Messer en 2003 (Actes Sud)
#8 : Les organisateurs dialoguent 0
Nous rencontrons ensuite Gaëlle et Richard, les deux initiateurs du Salon qui nous rappellent sa genèse, ils évoquent aussi le concept de l’infralibrairie*, installée d’abord à l’arrière de la librairie et ensuite dans les locaux de l’atelier Octobre avant de poursuivre son chemin dans un lieu souhaitant l’accueillir. 0
0
* création d’un fonds réunissant mille et une parutions, microéditions et/ou objets graphiques liés au papier et aux systèmes de productions DIY & alentours, afin de compiler toutes ces productions au sein d’une librairie mobile, éphémère, récurrente, participative, etc. – hors de l’idée d’un système marchant et de profit.
Nous rencontrons ensuite Jules, de Cent pages (nées en 1988), qui présente cette maison d’édition aux ouvrages très soignés et originaux. Focus sur Questionnaire de Max Frisch (1911- 1991) et La Ville de Frans Masereel (1889-1972).
0
0
#10 La diagonale : 882 kilomètres traversés en une rue, quelques pas vers des surprises…
Double rencontre pour cet antépénultième arrêt dans la rue Lakanal avec une diagonale à la fois proche et lointaine qui va nous mener de Nancy à Toulouse/Gaillac.
Entretien avec Olivier Bourgois (Spraylab nancéen) qui présente le projet des apéros graphiques (13 numéros à ce jour) dispositif initié par le Carré des bulles (Metz). Nous traversons la rue en compagnie de Louis pour rejoindre le stand de 58 degrés galbés, un collectif de 3 jeunes artistes de Haute-Garonne. 0
Au moment de quitter la rue, notre regard est attiré par le bus installé en début de rue LeBlus : atelier itinérant de sérigraphie artisanale et d’expression plastique animé par trois jeunes femmes, c’est Éloïse qui nous en dit quelques mots et décrit cet outil de travail atypique. 0
0
#12 Bibliographie :
0
L’art du livre 2 : la microédition et les livres d’artistes (arts plastiques et visuels) [texte imprimé] / Communauté française de Belgique; Foulon, Pierre-Jean; Godefroid, Jean-Louis; Löwenthal, Xavier. – Bruxelles : Atelier du livre, 2009. – 312 p.: ill. en coul.; 21cm.
Paru à l’occasion d’une exposition à la Maison de la Culture de Tournai du 21 mars au 31 mai 2009 . – ISBN 978-2-930446-06-6
et d’autres ouvrages à consulter, un coup d’œil sur l’étagère virtuelle dédiée aux livres d’artistes :
La bibliothèque en vadrouille a pu mettre a profit ce déplacement en terres arc-et-senanaises en réalisant sept entretiens avec plusieurs des invités de l’Espace La Fabrique installé dans un bâtiment de la Saline. À l’occasion de la Nuit des Musées, la Saline royale d’Arc-et-Senans célèbre l’universalité de son patrimoine et invite de nombreux artistes et chercheurs aux démarches singulières à présenter leurs créations, leurs prototypes, leurs expérimentations et le fruit de leurs recherches dans des domaines comme les arts sonores, la danse, la vidéo, la poésie, la création numérique et le code créatif, à travers des concerts, des rencontres, des performances, des ateliers participatifs pour petits et grands et des visites guidées insolites.
Rencontre avec Florent venu de Nantes dont le travail oscille entre « code informatique, de fabrication numérique et de détournements créatifs, ses travaux ont pour préoccupations constantes de faire apparaître des mécanismes cachés ou implicites et de susciter un intérêt critique pour les technologies anciennes ou nouvelles, omniprésentes dans notre quotidien et pourtant peu maîtrisées. »
Nous rencontrons ensuite Simon, Clément et Antonin qui animent un atelier de sérigraphie qui consiste à imprimer un tirage d’un motif tout spécialement élaboré pour la manifestation et inspiré des Jardins imaginaires de Dubuffet. Fondé en 2012, ce collectif modulable intervient régulièrement dans divers champs : typographie, édition, web, design d’espace.
0
0
# 3 Échos de la Saline : aperçu d’un parcours sonore réalisé et entretien avec Gilles Malatray
Nous arpentons l’aile gauche du parcours sonore co-réalisé par Aurélien Bertini, Pierre-Laurent Cassière, Ben Farey, Corsin Vogel avec Gilles Malatray. Il est le fondateur du Blog Desartsonnants. Gilles cite quelques artistes sonores dont il apprécie le travail : Brice Jeannin, Yvan Etienne, ou Stéphane Marin avec lequel il a réalisé une pièce radiophonique Un promeneur écoutant, diffusé le 3 février 2016 sur France Culture.
Guillaume Bertrand nous présente ensuite la très belle édition multimédia réalisée par Aurélien Jeanney à l’occasion d’une exposition à la Maison de l’Ailleurs d’Yverdon, édition à laquelle il a contribué pour le volet programmation. Un très beau portfolio édité pour l’occasion permet d’utiliser une application téléchargeable, le lecteur pourra ainsi retrouver l’univers de Jules Verne via sa tablette.
0
0
0
# 5 La Fabrikà sciences et le jeu de sensibilisation au monde durable
Nous rencontrons deux animateurs de cette émanation du laboratoire Théma de l’Université de Franche Comté qui présentent cet équipement ouvert à tous et nous donnent quelques éléments de compréhension du jeu installé à la Saline Royale.
Nous rencontrons ensuite Corinne Planchais, réalisatrice du film dédié à l’acheminement du sel depuis Salins-les-Bains vers la Saline d’Arc-et-Senans. Corinne nous présente la société qu’elle a fondée Drôle de trame, qui intervient dans trois champs principaux : les productions audiovisuelles pour les musées, le documentaire TV (Histoire et politique) et le transmédia via des webdocumentaires tels Nos ancêtres les sarrasins (les civilisations arabo-musulmanes en France) ou 700000(Guerre de 14 et archéologie).
Pour Corinne certaines institutions culturelles française sont encore assez peu accoutumées à l’intégration du multimédia dans leurs projets d’établissement et rares sont celles qui proposent des scénographies muséales innovantes.
Venus d’Orléans, Philippe et Guillaume de Labomédia commentent leur installation Metamap 2000, réactivée pour l’occasion. La seconde illustration de cette séquence rend compte de l’installation de Flo Kaufmann qui est aussi au centre d’un film réalisé par Jérôme Fino et Valérie Perrin, ANALOGICISNOTDEAD visible en ligne ici.
0
0
# 7 Bis : OSS/****, L’hôtel et l’espace documentation in situ
L’Espace multimédia gantner proposait deux œuvres numériques de sa collection (OSS/*** et L’hôtel) ainsi qu’un espace lecture avec une dizaine d’ouvrages issus de sa médiathèque.
La bibliothèque en vadrouille contribue via la présent billet à documenter cette journée en collectant divers échos sonores, sources et ressources éphémères visibles le 21 mai et aujourd’hui conservées dans ce compte-rendu multimédia. Pour prolonger l’esprit proposé dans La Fabrique, on proposera également de consulter deux autres articles antérieurs : un premier dédié à la thématique Fablabs et Bibliothèque (la bibliothèque en vadrouille n°29) et le second sur la résidence Tricycliquedol en février 2016 (la bibliothèque in situ n° 18).
Une exposition temporaire de François Place a été inaugurée en sa présence « Les Routes de l’imaginaire ».
46 exemplaires de documents de cet auteur présents dans les collections départementales.
Textes, photographies et entretiens : Fabien Vélasquez
Remerciement à toutes les personnes croisées et en particulier à l’accueil des équipes de la Saline (Direction, programmation culturelle et restauration)
Lieu : École d’art de Belfort Date : 26 avril 2016, 30 ans de l’accident nucléaire à Tchernobyl Heure : 19 :00 et 19 :15
A l’occasion de l’exposition Zones Troubles, ouverte à l’école d’art, la bibliothèque en vadrouille a rencontré Michèle Waquant, une artiste et enseignante québécoise.
Sa pièce « Le génie, la bombe ou la lune » installée au sous sol de la cantine, l’espace d’exposition de l’école d’art est une frise poétique évoquant l’ensemble de ses recherches effectuées en vue de la réalisation d’un film. Déambulation devant la frise en sa compagnie. Deux séquences sonores (non coupées) accompagnent une série de 16 photos qui restituent presque intégralement la frise.
A écouter en deux fois.
Ces quelques minutes avec Michèle nous permettent de saisir sa vision du montage dont elle a bien voulu nous dire quelques mots par courriel :
« Je ne me situe pas par rapport au collage même si j’apprécie le changement de sens opéré par l’association souvent provocatrice d’éléments a priori étrangers les uns aux autres. Je suis résolument du côté du montage en revanche car il infléchit le sens des données objectives par un positionnement qui peut être celui d’un questionnement. La frise pour moi est la matrice d’un film en déroulé sur les murs. On a les différents chapitres, il manque les articulations. Elles ne sont qu’énoncées, juxtaposées, suggérées, peu développées: des notes. Les vidéos poursuivent et approfondissent encore les explorations. Au spectateur de terminer le travail. Je me situe dans une lecture du paysage. En l’occurrence ce dispositif est très certainement une lecture de paysages stigmatisés qui gardent toujours dans leur forme la sédimentation de leur histoire géologique, végétale, animale, ainsi que celle des interventions humaines trop souvent destructrices. J’aime les observer, les analyser, les comprendre. »
0
Michèle évoque ensuite l’ouvrage La Centrale (2010) d’Élisabeth Filhol.
0
0
Un autre livre nous est recommandé par Anne Giffon-Selle, la directrice du 19 qui cite l’ouvrage d’Antoine Volodine, Terminus Radieux, publié en 2014 au Seuil.
0 Bibliographie : 6 documents, du plus récent au plus ancien : disponibles à la médiathèque :
0
Un printemps à Tchernobyl [texte imprimé] / Lepage, Emmanuel, Auteur. – [Paris] : Futuropolis, impr. 2012. – 1 vol. (163 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 34 cm.
ISBN 978-2-7548-0774-6
Dis-moi, nuage [document multimédia] / Durand, Maximilien, Editeur scientifique; Fleischer, Alain, Metteur en scène, réalisateur. – Paris : Somogy ; Patrimoine sans frontières, DL 2008. – 1 vol. (53-45 p.) – 2 DVD vidéo monoface simple couche: ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. : coul. (PAL), son.; 25 x 25 cm. L’ouvrage et les DVD vidéo sont trilingues français-anglais-russe . – ISBN 978-2-7572-0166-4
La société du risque : sur la voie d’une autre modernité [texte imprimé] / Beck, Ulrich, Auteur; Bernardi, Laure, Traducteur; Latour, Bruno, Préfacier, etc.. – Paris : Flammarion, impr. 2008. – 1 vol. (521 p.): couv. ill. en coul.; 18 cm. – (Champs. Essais) .Bibliogr. p. 495-516 .
– ISBN 978-2-08-121888-8
Hiroshima est partout [texte imprimé] / Anders, Gunther, Auteur; Dupuy, Jean-Pierre. – Paris : Seuil, 2008. – 519 p.; 21 x 14 cm. – (Couleur des idées (La)). ISBN 978-2-02-061122-0
4 rooms : Empty memorials [enregistrement sonore musical] / Kirkegaard, Jacob. – La Baleine, 2006. – 1 CD: digipack cartonné.
Jacob Kirkegaard est un artiste avec un intérêt pour les aspects scientifiques et esthétiques de résonance, temps et audition. Ses performances, installations audio/visuelles et compositions s’occupent des espaces a
Résumé : Vingt ans après l’explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, Jakob Kirkegaard s’est rendu dans la zone contaminée et y a sélectionné quatre lieux abandonnés (une église, un auditorium, une piscine et un gymnase) dont il nous donne une présentation, une cartographie sonore. Sa méthode de travail est basée sur celle d’Alvin Lucier dans »I’m sitting in a room » : il a enregistré le silence de chaque espace puis l’a rediffusé dans le même espace et réenregistré, et ce 10 fois. Au bout du compte, apparaît un drone fantomatique, mystérieux et effrayant du fait du contexte.
Et si je suis désespéré, que voulez-vous que j’y fasse ? : Entretien avec Mathias Greffrath [texte imprimé] / Anders, Gunther, Auteur; Greffrath, Mathias, Auteur; David, Christophe, Traducteur. – Paris : Ed. Allia, 2001. – 95 p.; 17 cm. Précédemment paru dans »Die Zerstörung einer Zukunft » (la Destruction d’un avenir), en 1979. . – ISBN 978-2-84485-049-2
Texte, photographies en entretien : Fabien Vélasquez Remerciements : Michèle Waquant, le 19, école d’art de Belfort
C’est dans le cadre du Festival Déviationorganisé par Seize Mille que nous avons pu rencontrer Thierry Boucton qui a co-fondé avec Véronique Dietrich les éditions des temps donnés.
Brève déambulation en sa compagnie et lecture d’un texte d’un agronome japonais Masanobu Fukuoka (1913-2008).
Ce billet donne à voir également à voir quelques photographies de la scénographie pensée par Juliette Green (étudiante en licence Méti) et permet de découvrir les autres éditeurs présents : Les Ateliers Vortex (Dijon), La Maison chauffante , La Maison tangible/ 3615 Señor (Besançon), La Fraternelle (Saint-Claude), Le 19 (Montbéliard), Le Granit, galerie de la Scène Nationale (Belfort), le Frac Franche-Comté (Besançon) et l’Espace multimédia gantner (Bourogne). 4 départements de la nouvelle Région « Bourgogne Franche Comté » étaient donc représentés dans cet espace « éditeurs ».
Nous avons fait la connaissance en discutant avec l’un des visiteurs, vendredi de Léo Duquesne, un jeune artiste nouvellement installé à Besançon et qui a conçu pour le prochain et 62ème congrès de l’ABF (Association des Bibliothécaires de France), une installation sonore intitulée « Tentative d’épuisement d’une bibliothèque auvergnate » visible à Clermont-Ferrand du 9 au 11 juin 2016.
0
Dans la programmation de ce festival, était proposé aussi le 5ème Jour du Feu à l’ISBA, auquel nous nous sommes rendus pour assister au vernissage de l’exposition de Benjamin Desoche dont le travail nous a fait penser à la pièce de Balint Bolygo, Trace II présentée à l’Espace multimédia gantner jusqu’au 9 juillet dans le cadre de l’exposition Anarchronisme.