La bibliothèque in situ n° 35


 

 

Date : 2 novembre 2017

Heure : entre 18h45 et 18h55 et durant le débat public (vers 22h30)

 

Entretien avec Deborah Legivre pour son film Vox usini

A l’occasion de la séance inaugurale du Mois du Film documentaire dont la 18ème édition traite, dans le Territoire de Belfort de la jeunesse, nous avons souhaité converser avec la jeune réalisatrice française. Entretien de 13 minutes en tête-à-tête, bribes sonores glanées durant la projection du film et quelques échantillons de la discussion avec la salle.

 

 

Son film Vox usini, s’attache à tracer le portrait d’un lieu emblématique de la culture alternative genevoise : L’usine. Ouvert à la fin des années 1980, dans une effervescence politique et artistique intense, cet espace a beaucoup évolué en trente ans, la réalisatrice part à la recherche de l’âme de ce lieu en interrogeant les acteurs (fondateurs et actuels) qui l’animent. Nous avons voulu lui demander en quoi ce lieu était un symbole d’autogestion. Est-elle garantie dans un contexte d’institutionnalisation de plus en plus prégnante ?

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Son film adopte une démarche qui fait la part belle aux entretiens, on pense alors à Frederick Wisman et ses films auscultant des institutions (l’opéra de Paris, At Berkeley,…). Intuition confirmée par Deborah qui confie avoir été nourrie de ce cinéaste.

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Un mot durant l’entretien sur l’affiche du film réalisée par un graphiste et sérigraphe de l’usine : Thomas Perrodin qui œuvre au sein du collectif Hécatombe, très impliqué notamment au moment du Monstre festival, un événement dédié à la microédition accueilli à l’usine. L’affiche de Vox usini réalisée par T. Perrodin, synthétise plusieurs intentions de la réalisatrice.

 

Nous avons pu également poser la question rituelle du conseil de lecture de l’invitée : Deborah nous incite à lire «  En un clin d’œil » de Walter Murch, paru en 2011. « Walter Murch est le monteur et le mixeur attitré de Francis Coppola. Depuis quatre décennies, il a observé, pratiqué, analysé et transformé le montage cinématographique. Partant de la question « Pourquoi les raccords fonctionnent-ils ? », Murch raconte les aventures les plus extraordinaires de sa carrière, dont celle d’Apocalypse Now, et se concentre particulièrement sur le passage de l’analogique au numérique. »

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Pour clore l’entretien, nous avons souhaité que Deborah évoque son passage, la veille chez nos voisins jurassiens, au SAS de Delémont dans le cadre de ce même Mois du film documentaire, une invitation où son film s’est déployé dans une version « augmentée », pas de réalité virtuelle mais plutôt, une projection accompagnée d’ateliers sérigraphies, proposés par l’usine.

Quelques fragments de la discussion avec le public :

 

  • Créer c’est résister ou créer c’est recommencer ailleurs ?

 

  • La programmation culturelle de l’usine :

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Bibliographie

Petite bibliographie alternative  et jeune de poche : ouvrages disponibles à la médiathèque

  • Oh yeah! : 200 Pop-photos aus der Schweiz : 200 Photos pop de Suisse 1957-2014 [texte imprimé] / Musée de la communication. – Berne : Musée de la communication ; Zurich : Chronos Verlag, 2014. – 240 p.: ill. en coul.; 19,5×19,5 cm+ 1 45 tours. Le 45 tour contient deux titres de  »The Cayman Islands » :  »Tomorrow’s Clown » et  »railroad tracks » . – ISBN 978-3-03-401263-8. Le 45 tour contient deux titres de  »The Cayman Islands » :  »Tomorrow’s Clown » et  »railroad tracks » .

  • La marque jeune [texte imprimé] / Musée d’ethnographie; Le Breton, David. – Neuchâtel [Suisse] : Musée d’ethnographie, Neuchâtel (MEN), 2008. – 266 p.: ill. en coul; 27 cm. Publié à l’occasion de l’exposition  »La marque jeune » présentée du 26.06.2008 au 16.05.2009 au MEN . – ISBN 978-2-88078-032-6.
  • Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations [texte imprimé] / Vaneigem, Raoul, Auteur. – [Paris] : Gallimard, 1992. – 361 p.: couv. ill. en coul.; 18 cm. – (Collection Folio. Actuel; 28) . ISBN 978-2-07-032686-0

Texte, entretien et photographies : F. Vélasquez

Remerciements : Deborah Legivre, Gilles Barthélémy et Pascal Rossel

DR : captation de quelques images du film.