Catégorie : Conseil

  • La bibliothèque en vadrouille n°101

    Date : 15 janvier 2016
    Lieu : MJC Sochaux
    Heure : entre 11h et 16h30

     

    Les 24 h de la réalisation

    Légende : un concours placé sous la vigilance la Mona Lisa à proximité du Fer ensemble

    Depuis trois éditions la MJC de Sochaux participe au concours national des 24h de réalisation dont le but est de créer en équipe un film court (3 à 10 minutes), en passant par l’écriture, la réalisation et le montage sur un thème donné. Ce rendez-vous est également un moyen pour les jeunes de s’exprimer et de mettre en avant leur expression artistique, et de leur faire découvrir l’envers du décor cinématographique tout en les sensibilisant au Septième Art grâce à un exercice pratique.
    8 équipes ont concouru pour gagner leur « ticket » pour Paris, les 24,25 et 26 février où aura lieu la finale nationale : c’est l’équipe de L’un est l’autre qui a remporté le précieux sésame en proposant un film à l’ambiance contemplative porté par une musique envoutante.

    La bibliothèque en vadrouille  a pu assister à ce concours de manière privilégiée en étant parmi le jury de cette 3ème édition en compagnie de deux confrères (Noémie et Mathilde).

    Quelques échos sonores recueillis au fil de la journée…

    Ambiance sonore vers 11:00, après 24h de travail intense, l’atmosphère est à la décompression…

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    Entretien avec Claire Vapillon, directrice de la MJC et coordonatrice au niveau national des 24 h de réalisation :

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    Entretien avec le groupe réalisateur de «L’un est l’autre » après la prise de parole de Younes, l’un des 6 membres de l’équipe gagnante :

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    Le groupe témoigne du caractère très prenant et épuisant de cette expérience. Les jeunes cinéastes sont admirateurs du cinéma des Sœurs Wachowski, en particulier Cloud Atlas.

    Légende : Le fer ensemble, qui jouxte la MJC, ne doit-il pas être écrit « Faire ensemble » et devenir ainsi la maxime des 24h de réalisation ?

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    Bibliographie :

    La médiathèque de l’espace multimédia « exhume » à l’occasion de ce billet ce document paru en 1979 : L’audiovisuel à l’atelier des enfants (Les chemin de l’image) avec un texte de Danièle Giraudy (responsable de L’atelier des enfants, expérience menée au Centre Pompidou de mars 1977 à novembre 1979 aujourd’hui en poste au MUCEM, avec parmi les animateurs de l’atelier : Dominique Abensour, ancienne directrice du Quartier de Quimper, fermé depuis le 31/08/2016).

    Les Chemins de l’image : l’audiovisuel à l’Atelier des enfants ; [exposition itinérante] [texte imprimé] / Centre national d’art et de culture Georges Pompidou. Atelier des enfants, Collaborateur. – Paris : Centre Georges Pompidou, 1979. – 63 p.: ill., couv. ill.; 30 cm.

    Bibliogr. p. 61 . – ISBN 978-2-85850-037-6

    Cote : AIM MEI

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    Texte, photographies et entretiens : Fabien Vélasquez

    Remerciements : MJC, Pôle image : Claire, Muriel, Bernard et Sacha, Jury : Noémie, Mathilde, et bien entendu tous les participants et en particulier : Léa, Younès, Florent, Hugo, Rémy, et Thomas.

  • La bibliothèque in situ n°27

    Date : Dimanche 8 janvier 2017
    Lieu : Espace multimédia gantner, Bourogne et Tour 46, Belfort
    Heure : entre 13 :00 et 15 :00 et pour les lectures, vers 16h30

     

     

    En ce second dimanche de janvier, l’Espace multimédia gantner proposait un focus sur l’œuvre étonnante de Jean-Marie Massou en projetant d’abord avec la collaboration de Cinéma d’aujourd’hui, Le plein pays, film d’Antoine Boutet , puis en invitant le public à une rencontre avec les divers initiateurs du premier vinyle de Massou : Sodorome (Julien Bancilhon, Olivier Brisson et Matthieu Morin).

    En parallèle à cet événement, on peut noter l’intense présence d’Enzo Schott, un des jeunes artistes bruts 2.0 de l’exposition, venu en famille et avec Mariana Alban de Luna, chargé de la vie culturelle de l’association La Main à l’oreille.  Enthousiaste et bondissant, Enzo a apprécié son passage à l’Espace multimédia gantner, où il a pu feuilleter dans la médiathèque, l’ouvrage « Blockpedia », véritable encyclopédie pratique pour tout amateur de Minecraft.

    Enzo découvre le volet bourignais de l’exposition Brut Now

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    La bibliothèque in situ a pu tendre son micro à Enzo, qui réagit à ses vidéos présentées à l’étage de l’Espace multimédia gantner

    La main à l’oreille et Fernand Deligny

    Nous avons pu également nous entretenir avec Mariana Alba de Luna qui nous explique le rôle de l’association La main à l’oreille et nous confie quelques mots sur Fernand Deligny, un éducateur qui a beaucoup œuvré avec des enfants autistes dans les années 60 après avoir travaillé à la clinique de La Borde. Résonance géographique à cette évocation, la tenue concomitante de l’exposition La liberté sans nom chez nos voisins du Crac Altkirch qui convoque la figure de Deligny comme point de départ pour se demander où sont les Lignes d’erre artistiques ?

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    Matthieu Morin et les architectures brutes

    Nous nous entretenons ensuite un moment avec Matthieu Morin qui a contribué au vinyle Sodorome de Massou en réalisant de très beaux portraits noir et blanc dans le lieu de vie de Massou. Il nous parle d’un projet éditorial en cours attendu pour 2018 qui mixera bd, photographies et carnet de voyages, retraçant sa quête d’architectures « brutes » aux États-Unis. A paraître chez Fremok.

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    Jean Oury : Lecture brute  de deux de ses textes

    En fin de journée, après une visite commentée de l’exposition à la Tour 46, six lecteurs volontaires se sont retrouvés pour une expérience inédite de lecture collective de deux textes de Jean Oury parus dans les Cahiers de l’art brut : Auguste Forestier et Aimable Jayet.

    Écoutez 3 lecteurs du premier texte sur Auguste Forestier :

    Olivier et Jessica :

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    Hocine :

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    Bibliographie : disponibles à la médiathèque

    -OURY :

    • Il, donc : conversations avec Pierre Babin et Jean-Pierre Lebrun [texte imprimé] / Oury, Jean, Auteur; Babin, Pierre, Auteur; Lebrun, Jean-Pierre, Auteur. – Paris : Union Générale d’Editions, 1978. – 184 p.: couv. ill.; 18 cm. – (:10-18 :+Dix-dix-huit+; 1222) . ISBN 978-2-264-00864-0
    • Essai sur la création esthétique [texte imprimé] / Oury, Jean, Auteur. – Paris : Hermann, impr. 2008. – 1 vol. (171 p.): ill., couv. ill. en coul.; 21 cm. – (Collection Hermann psychanalyse) . La couv. porte en plus :  »l’imaginaire esthétique comme facteur d’intégration biopsychologique » Réunit les articles parus dans les  »Cahiers de l’art brut », 1964-1965 et dans la  »Revue bizarre », 1949, et la thèse de doctorat de J. Oury Index . – ISBN 978-2-7056-6750-4
    • Chimères, 84. Chimères. [texte imprimé] / Oury, Jean, Auteur; Apprill, Olivier, Directeur de publication, rédacteur en chef; Polack, Jean-Claude, Directeur de publication, rédacteur en chef; Guattari, Emmanuelle, Auteur; Philibert, Nicolas, Auteur. – Toulouse : Erès, 2015. – 1 vol. (261 p.): illustrations en noir et blanc; 21 x 15 cm. ISBN 978-2-7492-4179
    • Moindre des choses (La) [document projeté ou vidéo] / Philibert, Nicolas, Monteur; Oury, Jean, Personne interviewée. – Éditions Montparnasse, 2002. – 1 DVD: coul.; 1h42. Compléments :  »l’invisible » entretien avec Jean Oury, directeur de la clinique de La Borde

    -DELIGNY :

    • arachnéen et autres textes (L’) [texte imprimé] / Deligny, Fernand, Auteur; Ogilvie, Bertrand, Postfacier, auteur du colophon, etc.. – [Paris] : Arachnéen (l’), impr. 2008. – 1 vol. (253 p.): ill., couv. ill.; 22 cm. Notice réd. d’après la couv. . – ISBN 978-2-952930-21-5
    • Œuvres [texte imprimé] / Deligny, Fernand, Auteur; Alvarez de Toledo, Sandra, Editeur scientifique. – Paris : Arachnéen (l’), DL 2007. – 1 vol. (1845 p.): ill., jaquette ill.; 23 cm. En appendice, chronologie Bibliogr. p. 1835-1841 . – ISBN 978-2-952930-20-8
    • cinéma de Fernand Deligny (Le) [document projeté ou vidéo] / Deligny, Fernand; Oury, Jean; Comolli, Jean-Louis; Maldiney, Henri, Personne interviewée. – [Paris] : Ed. Montparnasse éd., distrib., [DL 2008]. – 3 DVD vidéo monofaces simple couche zone 2: 4/3, n. et b. et coul. (PAL), son.. – (Le geste cinématographique).

    Texte, entretiens et photographies : Fabien Vélasquez

    Remerciements : Samuel  Carnovali pour les photos de la rencontre Massou et toutes les personnes présentes : invités et public.

     

  • La bibliothèque en vadrouille n°100

    Date : 8 décembre 2016
    Lieu : ISBA, Besançon : bibliothèque et sous-sol
    Heure : entre 17h et 22:00

    CENTENAIRE DADA avec Michel Giroud

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    crédit photo : C.Gérardin-ISBA

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    La bibliothèque de l’ISBA a proposé un workshop très dynamique pour fêter le centenaire de Dada : pendant un jour et demi, une dizaine d’étudiants de 2ème année Art a pu être initié par Michel Giroud, poète, peintre oral, éditeur, fin connaisseur des avant-gardes. En amont de ces deux journées, la bibliothèque de l’école avait fait le déplacement à Bourogne le 1er décembre pour emprunter quelques documents complémentaires dans les collections de l’Espace multimédia gantner.

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    La bibliothèque en vadrouille a pu assister à la journée du 8 décembre, préparatoire au cabaret dada donné le soir en public au sous-sol de l’école d’art dans un espace dédié où un choix de documents « dada » (manifestes, photographies et fac-similés) avait été installés.

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    crédit photo, 3ème vignette à droite : C.Gérardin-ISBA

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    L’occasion pour nous de relier les divers participants à ce workshop haut en couleurs animé par la fougue de Michel Giroud, éternel enthousiaste et véritable « passeur » des avant-gardes historiques. Nous avons donc rencontré successivement quatre étudiants (Aziza, Marceline, Clément et Mathieu), Valentine Verhaeghe, Laurent Devèze (lors du discours mot officiel), Sophie (bibliothèque de l’école) et bien entendu Michel Giroud.

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    crédit photo : C.Gérardin-ISBA (sauf la troisième).

    Discours et mot d’introduction par Laurent Devèze, directeur de l’ISBA et Michel Giroud :

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    Plusieurs voix qui s’entremêlent pour donner un prolongement à cette expérience collective vécue et partagée par plusieurs individus. Nécessité de la transmission « vive, vivante, vivace » comme le dirait Michel Giroud. Ce billet contient la bibliographie commune réalisée par les deux centres de documentation ainsi que les liens vers les neuf (9) podcasts réalisés entre 2008 et 2011 dans la série Avant-gardes et Transmédia par Michel Giroud et Eric Bernaud : Tzara, Schwitters, Picabia, Ball, Satie, Arp, Hausmann, Man Ray et Duchamp. Ce billet est aussi le 100ème de la série en vadrouille du présent blog, quoi de plus évident pour fêter le centenaire de dada (1916-2016) !

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    Entretien avec Aziza :

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    Entretien avec Marceline & Clément :

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    Entretien avec Mathieu :

                          crédit photo : C.Gérardin-ISBA

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    Entretien avec Valentine Verhaeghe :

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    crédit photo : C. Gérardin-ISBA

    Entretien avec Sophie Paymal, Bibliothèque ISBA :

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    LE LMO : Extrait sonore :

    Aperçu d’une séance préparatoire en matinée : concert du LMO : Labor Mondial Orchestra, écoute d’un fragment de l’improvisation :

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    Réaction de Michel Giroud :

    Vers 22h00, c’est dans l’automobile qui l’a conduit à son hôtel, avec Rire et Chansons en fond sonore que l’on entend depuis le poste de radio, que Michel Giroud revient, au calme, sur ce cabaret dada éphémère qui vient de s’achever…

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    Bibliographie :

    Michel Giroud a consacré plusieurs ouvrages à dada et à ses divers acteurs : Dès les années 1980 aux éditions Jean-Michel Place, il publie Dada Zürich – Paris, 1916-1922 de Tzara.

    A noter également chez le même éditeur, les Manifestes dada surréalistes  parus en 1995 sous la direction de Georges Sebbag.

    Michel Giroud poursuit depuis 1995 aux presses du réel à Dijon, une intense activité de publication, notamment via ces 3 ouvrages :

    Un site d’archives numérisées (fac-similés) hébergé par l’Université de l’Iowa (USA) : The International Dada Archive est une ressource précieuse et incontournable.

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    Textes, photographies et entretiens : Fabien Vélasquez

    Remerciements : ISBA : Laurent Devèze, Séverine Vuillemin et Sophie Paymal, Julien Cadoret, Valentine Verhaeghe, Michel Collet, les étudiants, Clément Gérardin pour les photos créditées C.Gérardin-ISBA et bien entendu Michel Giroud pour ce workshop absolument totalement total (ATT).

  • La bibliothèque en vadrouille n°99

    Date : 22 novembre 2016
    Lieu : par téléphone , Paris-> Belfort
    Heure : de 9h à 9h20

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    Pour faire écho à la manifestation organisée par l’Accolad jusqu’au mois de Décembre, « Des cartes : écrire les frontières du réel et de l’imaginaire »

    La bibliothèque en vadrouille a souhaité converser avec Sylvain Piron, le co-auteur d’un livre somme intitulé Dialectique du monstre: enquête sur Opicino de Canistris publié aux éditions Zones sensibles.

    Avec lui, nous avons souhaité profiter de sa grande connaissance de la culture médiévale, pour discuter de ce document étonnant qui comporte des diagrammes déconcertants où se mêlent cartes et corps, symboles astraux et religieux. Exhumés peu à peu au cours du siècle passé, ces manuscrits suscitent encore de nombreuses interrogations. Sous la forme d’une enquête, Dialectique du monstre explore les différentes facettes d’une œuvre complexe et fascinante.

     

    Nous avons structuré l’entretien autour de plusieurs axes que voici :

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    Écoutez la première partie de l’entretien :

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    • Pouvez-vous présenter le groupe d’anthropologie scolastique que vous animez à l’EHESS ? Donne-t-il déjà une forme de bain épistémologique dans lequel se situe le travail réalisé aux éditions Zones sensibles paru en octobre 2015 autour de la figure de Opicinus de Canistris ?
    • Italo Calvino visiteur de l’exposition Cartes et figures de la terre au Centre Pompidou en 1980 qualifiait un dessin de Opicino de « cas extraordinaire d’art brut et de folie cartographique », comment expliquez-vous qu’il ait fallu votre ouvrage pour engendrer la redécouverte et l’approfondissement de cette personnalité étonnante du XIII ème siècle ? et de la même manière que son travail aient d’abord suscité l’intérêt des artistes et des psychiatres avant celui des historiens et cartographes ?
    •  Considérez-vous l’édition chez Zones sensibles, un éditeur moins spécialisée que des éditions universitaires ait contribué à ce que l’on « parle » du livre dans des sphères plus larges que le seul cadre de la recherche en Histoire ? Est-ce un exemple réussi d’élargissement d’un lectorat ? Comment avez-vous rencontré Alexandre Laumonier avec lequel vous co-signez l’ouvrage ?

    Écoutez la seconde partie de l’entretien :

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    • Votre ouvrage est placé sous l’explicite patronage d’Aby Warburg, pouvez vous nous en dire quelques mots ?
    • A lieu jusqu’en décembre une manifestation en Franche-Comté qui s’intitule «  Patrimoines écrits : Des cartes : écrire les frontières du réel et de l’imaginaire », qui aurait pu intégrer une présentation de « Dialectique du monstre » dans sa programmation ; auriez-vous un autre texte à nous recommander qui pourrait illustrer cette problématique ? Connu ou moins connu ?
    • Vous avez fondé en 2003 une micro-revue» électronique Oliviana, existe-elle toujours ? la toile est un outil fabuleux pour les historiens (d’échange avec les spécialistes et historiens amateurs) était-ce dans cet état d’esprit contexte que la revue a été crée à une époque où l’Internet devenait plus « massif » (haut débit, etc.)

    Bibliographie :

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    Le conseil de Sylvain Piron : Apocalyptic Cartography : Thematic Maps and the End of the World in a Fifteenth-Century Manuscript publié en 2015 aux éditions Brill.

    Disponible à la médiathèque :

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    • Rêveur de cartes [texte imprimé] / Jarrie, Martin, Auteur. – Paris : Gallimard-Jeunesse Giboulées, 2012. – 1 vol. (75 p.): illustrations en couleur; 34 x 28 cm. ISBN 978-2-07-062161-3 : 20.00 EUR.
    • Mappamundi, art et cartographie [texte imprimé] /, impr. 2013. – 1 vol. (190 p.): nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 24 cm. Commissariat d’exposition : Guillaume MonsaingeonExposition tenue dans le cadre du projet  »Ulysses » développé à l’occasion de Marseille Provence 2013 [exposition, Toulon, Hôtel des arts, Centre d’art du Conseil général du Var, 16 mars-12 mai 2013] Exposition présentée en 2011 à Lisbonne par la Fondation Berardo . – ISBN 978-2-86364-276-4
    • Vues d’en haut : [exposition, Metz, Centre Pompidou-Metz, Grande Nef et Galerie 1, 18 mai-7 octobre 2013] [texte imprimé] / Lampe, Angela, Commissaire d’exposition; Centre Pompidou-Metz, Auteur; Seban, Alain; Le Bon, Laurent; Rousseau, Pascal; Hiller von Gaertringen, Hans Georg; Didi-Huberman, Georges; Castro, Teresa; Peltier, Philippe; Garcia, Tristan; Tiberghien, Gilles A.. – Metz : Centre Pompidou-Metz, impr. 2013. – 1 vol. (429 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill.; 28 cm. Bibliogr. p. 408-411. Index . – ISBN 978-2-359-83025-5 :
    • Chris Kenny : Au milieu de nulle part [texte imprimé] / Kenny, Chris, Artiste; Monsaingeon, Guillaume, Auteur. – Conseil Général de l’Isère, 2016. – 32 p.: ill. en coul.; 23 x 20 cm. Publié à l’occasion de l’exposition éponyme au Musée Hébert de la Tronche visible du 16 septembre 2016 au 15 mars 2017.- ISBN 978-2-355-67116-6

    Remerciements : Sylvain Piron et Alexandre Laumonier

    Entretien : Fabien Vélasquez

     

  • La bibliothèque en vadrouille n° 98

    Lieu : Festival Entrevues, Belfort
    Date : 29 novembre 2016
    Heure : entre 19h 40 et 19h47

     

    La sélection de Samantha Leroy, Cinémathèque française

     

    Cette nouvelle carte blanche à la cinémathèque française donnée l’occasion de cette 31ème édition du festival Entrevues s’inscrivait dans le cycle Cinéma & histoire : Ceci est mon corps. Après avoir présenté son rôle à la cinémathèque française, Samantha Leroy a bien voulu dire quelques mots des films proposés pour cette carte blanche composée avec frénésie et stimulation.

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    Entretien :

    Elles

    d’Ahmed Lallem
    (Algérie, 1966, N&B, sonore, 22 min, DCP)

    Ce film approche de très jeunes femmes algériennes qui s’interrogent sur leur féminité et sur leur indépendance. La liberté de ton et les espoirs d’une génération sont condensés dans ce récit de 22 minutes durant lequel le réalisateur a saisi des jeunes femmes en train de penser (circulation de la parole, écoute et invectives spontanées). Algériennes, trente ans après, réalisé en 1998, retrouve certaines de ces jeunes femmes et poursuit avec elles la discussion…

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    Les Veuves de quinze ans

    de Jean Rouch
    (France, 1966, N&B, sonore, 25 min, version restaurée)

    Ce film fait partie de La fleur de l’âge – les adolescentes, un film collectif ayant réuni 4 réalisateurs : Michel Brault, Hiroshi Teshigahara, Gian Vittorio Baldi et Jean Rouch. A certains égards, cette histoire a forte portée sociologique bien que traitée via la fiction n’est pas sans rappeler certains passages de Chronique d’un été, un essai cinématographique de Rouch, réalisé avec E. Morin, en 1961.

    Ce film est présent dans l’un des 4 DVD du coffret* Rouch, disponible à la médiathèque départementale : cote 789.43 ROU.
    * : Jean Rouch [document projeté ou vidéo] / Rouch, Jean, Metteur en scène, réalisateur; Leboutte, Patrick, Directeur artistique; Roudil, Marc-Antoine, Directeur artistique; Riolon, Luc, Metteur en scène, réalisateur; Surugue, Bernard, Metteur en scène, réalisateur; Boutang, Pierre-André, Intervieweur. – Éditions Montparnasse, cop. 2005. – 4 DVD vidéo (10 h )

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    Albertine, les souvenirs parfumés de Marie Rose

    de Jacques Kebadian et du Collectif Eugène Varlin
    (France, 1972, coul., sonore, 25 min, copie neuve 35 mm)

    Ce film sûrement le plus original formellement de la programmation, « raconte l’histoire d’une adolescente en rébellion contre l’école, la famille rance, la religion et met en scène des jeunes filles et jeunes garçons de 14 à 18 ans qui revendiquent leur droit à une sexualité sans entraves et le droit à l’avortement pour les mineures ». Nous avons eu le grand plaisir de retrouver à l’image Franssou Prenant, qui joue le rôle d’Albertine. Fransou fut l’une des invitée de la 30ème édition du festival Entrevues, nous avions pu nous entretenir avec elle : écoutez l’entretien ici.

    Audacieux, impertinent et finalement libre, c’est un film manifeste qu’il faut avoir vu, nous ne pouvons que vous inciter à le faire. Jacques Kébadian a réalisé plus de 20 films et continue notamment un important travail autour de la mémoire arménienne (plusieurs films et fondateur du festival du cinéma arménien au Studio 43 à Paris.

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    Réponses de femmes

    d’Agnès Varda
    (France, 1975, coul., sonore, 7 min)

    Ciné-tract d’Agnès Varda, là encore ce film très court (7 min) illustre toute la pétillance et la vivacité de la réalisatrice de Murs, murs (1981).

    1975 : Année de la Femme. Antenne 2 demande à sept femmes cinéastes de répondre en sept minutes à la question « Qu’est ce qu’une femme ? ». Agnès Varda commet Réponse de femmes (Notre corps, notre sexe). Des femmes avec leur tête de femme parlent de sexe, de désir, de publicité et d’enfants (en avoir ou pas). Une femme enceinte et nue, dansant et riant à pleine gorge, a suscité des reproches écrits des téléspectateurs.

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    Bibliographie : non exhaustive

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    • Les putes voilées n’iront jamais au paradis ! [texte imprimé] / Djavann, Chahdortt, Auteur. – Paris : Grasset, 2016. – 1 vol. (204 p.); 23 x 14 cm. – (Roman). ISBN 978-2-246-85697-9
    • Elles@centrepompidou : pionnières, feu à volonté, corps slogan, eccentric abstraction, une chambre à soi, le mot à l’œuvre, immatérielles, elles@design, architecture et féminisme ? ; artistes femmes dans la collection du Musée national d’art moderne-Centre de création industrielle ; accrochage présenté au Centre Pompidou, Paris, à partir du 27 mai 2009 [texte imprimé] / Morineau, Camille, Auteur; Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, Auteur; Bajac, Quentin, Auteur. – [Paris] : Centre Pompidou, impr. 2009. – 1 vol. (60 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 27 cm. Bibliogr. p. 54 . – ISBN 978-2-84426-394-0
    • Prêter son corps au mythe : Le féminin et l’art contemporain [texte imprimé] / Creissels, Anne. – Editions du Félin, 2009. – 88 p. ISBN 978-2-86645-691-7
    • Pour une anthropologie symbolique du corps [CD audio] / Héritier, Françoise. – Paris : Gallimard, 2008. – 1 d.c.: Digipack cartonné 2 volets.- ISBN 978-2-07-012184-7

    Tous ces documents sont disponibles à la médiathèque de l’Espace multimédia gantner sauf, le roman de Chahdortt Djavann, disponible à la médiathèque départementale à Belfort.

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    Textes et entretien : Fabien Vélasquez
    Photographies : DR
    Remerciements : Samantha Leroy

  • La bibliothèque en vadrouille n° 97

    Lieu : Colmar, salon du livre
    Date : 26 novembre 2016
    Heure : entre 14:00 et 17:00

    La bibliothèque en vadrouille a pu se rendre à Colmar pour découvrir le salon du livre et en particulier L’Autre Salon, l’espace dédié à la mirco édition à l’intérieur du salon réparti dans 3 halls du Parc des expositions.

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    #1 Le centre de création pour l’enfance de Tinqueux

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    Première halte sur le stand du Centre de créations pour l’enfance –Maison de la poésie de Tinqueux (51) via une discussion avec sa directrice Mateja Bizjak-Petit qui nous présente ce lieu pionnier (ouverture en 1960). Après avoir rappelé les missions de ce centre culturel marnais, Mateja nous présente quelques éditions réalisées souvent in situ par un poète invité lors d’une résidence. Ainsi la revue va ! ou la collection petit va qui a déjà accueilli par exemple Julien Blaine, Serge Pey ou Lucien Suel. Nous nous arrêtons un moment sur Les moustiques de Maram al Masri.

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    #2 Les éditions PIORO

    Seconde halte auprès des éditions Pioro, avec sa fondatrice Aurélia Le Bechec qui nous présente cette maison d’édition nantaise entièrement dédiée à l’éducation des enfants au goût. Jeux, accessoires et ouvrages composent le catalogue bariolé de cet éditeur savoureux : 5 documents dans les collections départementales.

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    #3 L’Autre Salon  : entretien avec Marie, membre du collectif organisateur Sous le clavier, la page

    Nous entrons ensuite dans l’espace L’autre salon, un ilot consacré à la petite édition installé dans un effervescent recoin du hall 3. C’est Marie l’une des fondatrice de l’association « sous le clavier, la page« , organisatrice du Salon qui nous présente les objectifs de ce salon dans le salon.

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    # 3.1 Entretien autour de Gros Gris

    Discussion avec Myriam, du collectif Contrebande, à l’initiative de la revue Gros gris qui nous décrit cette revue thématique dont le numéro 3 est en cours de finalisation.

     

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    #3.2 Entretien avec Paulin des éditions CMDE

    Nous rencontrons ensuite les éditions toulousaines CMDE qui interviennent dans plusieurs champs : écrits militants, contes (collection Dans le ventre de la baleine) et ouvrages sur l’Amérique Latine (A l’ombre du maguey). Nous découvrons en conversant avec Paulin, un ouvrage-objet singulier : Les mondes de Mithra, réalisé par 4 auteurs dont Célio Paillard, enseignant, graphiste et inventeur de partitions imaginaires. Nous avons également identifié un ouvrage pertinent pour le fonds spécialisé et sa section « culture numérique », Facebook, anatomie d’une chimère de Julien Azan paru en 2013.

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    Avant de découvrir une revue de poésie, nous saluons Steve, le fondateur d’Affiche Moilkan un atelier typo installé à Baume-les-Dames, que nous avions déjà rencontré en 2015, à l’occasion d’un atelier avec des élèves du collège de Morvillars dans le Territoire de Belfort.

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    #3.3 Entretien avec Éloïse, maquettiste de La tribune du Jelly Rodger

    Nous nous entretenons ensuite avec Éloïse Rey, la maquettiste d’une détonante revue de poésie : La tribune du Jelly Rodger, journal saisonnier de propagande poétique. Avec elle, nous feuilletons le numéro 7 (printemps été 2016) et notamment les pages 14/15 Les révisions tactiques abracadabrantesques de l’utilisation typicurienne & gamètoïdales des noms communs au féminarisme.

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    Eloïse nous présente cette revue qui s’inscrit dans la ligne droite bien que sinueuse aussi, de la pataphysique chère à Alfred Jarry.

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    # 3.4 Entretien avec Justin, Parlez-moi d’amour

    Nous terminons nos déambulations dans l’Autre salon, par une rencontre avec Justin, l’un des contributeurs de « Parlez-moi d’amour : fanzine BD érotico-porno », qui explicite la genèse de cette aventure éditoriale.

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    #4 Entretien : la chaine du livre : Tour de table (éditeur, libraire et médiathécaire) des découvertes

    De retour dans le Territoire de Belfort, La bibliothèque en vadrouille a souhaité tenter une expérience inédite. Nous précisons que pour ce déplacement en terres alsaciennes, nous étions accompagné de deux collègues acteurs de la chaine du livre à leur niveau : Virginie, une éditrice (fondatrice des éditions Migrilude en Suisse) et Cécile, documentaliste, nouvellement libraire. Dans le café du cinéma Pathé, à quelques heures de la soirée d’ouverture du Festival Entrevues, avec elles, nous avons installé sur une table quelques découvertes et documents rapportés de Colmar :

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    Voici donc un tour de table à trois voix : une éditrice, une libraire et un médiathécaire qui commentent cette exposition-nomade : éphémère et unique.

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    Pour aller plus loin…

    A noter également, à signaler, à flécher : quatre autres billets sur des sujets liés à l’édition à tirage limité et à l’édition de livres d’artistes :

    Une étagère thématique en ligne (étagère virtuelle) recense les livres d’artistes et livres objet de l’Espace multimédia gantner, à consulter sur le catalogue en ligne de la médiathèque.

    Texte, photographies et entretiens : Fabien Vélasquez

    Remerciements : à toutes les personnes rencontrées à Colmar ainsi qu’à Virginie et Cécile.

  • La bibliothèque en vadrouille n° 96

    Date : 24 novembre 2016
    Heure : vers 23 :15
    Lieu : école d’art de Belfort

     

    Entretien avec Xavier Fourt (Bureau d’Études)

     

    A l’occasion de la manifestation proposée par l’ACCOLAD, intitulée : Des cartes : écrire les frontières du réel et de l’imaginaire, l’école d’art a saisi l’occasion pour inviter Xavier Fourt, l’un des fondateurs de Bureau d’études, un collectif artistique intervenant dans le champ social souvent via un moyen d’expression singulier : la cartographie.

    Nous avons pu assister à la conférence qui s’appuyait sur de nombreux exemples d’actions menées par Bureau d’études dans divers contextes. Construit comme un exposé en plusieurs parties (Cartographier le capitalisme, De la planète usine à la planète laboratoire, etc..), Xavier Fourt a tenu à préciser que bien qu’ancienne (entamée en 1992), leur œuvre n’était pas encore achevée, c’est un long travail de maturation qui permet d’explorer des champs de références (sphères) souvent complexes et interdisciplinaires (art, économie, média,…).

     

    La bibliothèque en vadrouille a souhaité poursuivre la discussion avec Xavier en lui posant quelques questions, qui constituent autant d’échos à certains moments de sa conférence ou des échanges étendus lors du dîner collectif et convivial qui a suivi à l’école d’art.

    Entretien, première partie :

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    Xavier rappelle que la démarche de BE est nourrie de la production de cartes qui n’ont rien d’heuristiques, ce sont davantage des cartes qui décrivent des systèmes.

    Nous lui demandons de commenter deux anciennes productions réalisées pour les revues Z et Checkpoint (en 2006, pour le numéro 0, coordonné par Djamel Kokene). Des éditions papier, qui illustrent son attachement pour ce médium bien que les cartes soient élaborées en amont par ordinateur. Nous lui demandons d’ailleurs au cours de l’entretien, d’évoquer ZOTERO, un logiciel de gestion de références qu’il utilise à certaines occasions.

    Nous nous entretenons ensuite avec Xavier autour du projet de la Ferme de la Mhotte, un lieu singulier dans l’Allier, où s’expérimente la mise en culture des communs. Nous lui demandons de revenir sur le terme de « géologie sociale » qui s’analyse particulièrement bien sur ce territoire qui a vu naître le syndicalisme agricole à la fin du XIXe siècle.

    Entretien, seconde partie :

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    Dans la seconde partie de l’entretien, Xavier évoque ses souvenirs de bibliothèques (il en a fréquenté et fréquente encore de nombreuses), puis nous lui demandons d’évoquer sa constellation de lectures-clé : il cite (entre autres) Michel Foucault et Donna Haraway. Il évoque un livre étonnant de Timothy Mitchell, Carbon Democracy. Le pouvoir politique à l’ère du pétrole paru à La découverte en 2013.

    Il prépare actuellement avec Bureau d’études une cartographie sur le risque écologique, il nous révèle enfin comment s’élabore une carte…

    Entretien, troisième partie :

    Bibliographie :

    Bureau d’études est en ce moment invité avec d’autres dans l’exposition Données à voir, à La Terrasse de Nanterre. Ils poursuivent un travail d’éditions ponctuelles avec La planète laboratoire, une revue dont le sous-titre est : « Pourquoi travaillons-nous à notre obsolescence ? » , le numéro 5 est paru en 2016.

    Un « Atlas des priorités :  cartographier les pouvoirs, cartographier les communs » est accessible en ligne .

    Texte, entretien et photographies : Fabien Vélasquez

    Remerciements : école d’art de Belfort et Xavier Fourt

  • La bibliothèque en vadrouille n°95

    Date : 15 et 19 novembre 2016
    Lieu : Auxelles-Haut(90) et Lure (70)
    Heure : entretien réalisé, le 19/11 vers 18H45 dans une loge de l’Auditorium de Lure

    Entretien avec Patrick Autréaux

    Patrick Autréaux était invité du festival Les Petites fugues. Nous avons pu assister à deux de ses interventions dans le Territoire de Belfort et en Haute-Saône.

    Comme chaque année, la médiathèque d’Auxelles-Haut accueillait avec beaucoup de simplicité cette rencontre animée par François Fendeleur, grand lecteur, rigoureux dans sa préparation de la soirée et habile interviewer de l’auteur de Grand Vivant, édité chez Verdier. Le début de la conversation s’est focalisé sur le cycle dédié à la maladie.  L’auteur précise que c’est cette expérience fondamentale qui l’a poussé à écrire. Très imprégné de littérature mystique, il a tenu à expliciter que l’expérience du vide, la théologie négative, l’effroi de se savoir condamné (…) au bord du morcellement » l’avaient plongé dans un état paradoxalement d’incandescence spirituelle. Étant médecin, cette traversée fut pour lui l’occasion de se mettre dans la peau d’un malade et de prendre conscience de certains gestes ou actes que les médecins demandent à leurs patients, auxquels il n’aurait jamais pensés.

    Lors de la discussion, il poursuit en évoquant une collection littéraire qu’elle estime et affectionne : L’un, l’autre (Gallimard) dirigée par JB Pontalis. Une collection fétiche, puisque c’est celle qui, jeune écrivain, a accueilli l’un de ses manuscrits.

    Pour évoquer Le dedans des choses (Gallimard, 2012), François Fendeleur a eu la bonne idée de glisser dans une malle plusieurs ouvrages faisant écho à des noms propres cités dans l’ouvrage de Patrick Autréaux : Cranach, Blaschka, J-H Fabre,…

    La discussion à Auxelles-Haut s’est achevée par une lecture du Grand Vivant par l’auteur et le partage du verre de l’amitié, ainsi que par la dégustation d’une délicieuse salade d’orange au gingembre.

    A Lure, c’est une autre formule qui a été proposée au public : une petite forme faite de plusieurs lectures d’abord incarnées par deux comédiens Mathieu Dion et  Pearl Manifold sous la forme de déambulations dans l’auditorium, avant de retrouver sur le plateau les auteurs : Patrick Autréaux et Thomas Vinau, pour une lecture à trois et quatre voix (3+1). Nous avons à cette occasion découvert, 76 portraits de clochards célestes ou presque, une anthologie très personnelle, conçue par un auteur, né en 1978.

    A l’issue de cette lecture, nous avons donc pris un moment pour converser avec Patrick Autréaux autour de trois sujets principaux : La collection L’un et l’autre, Jean Reverzy (un autre « écrivain médecin », découvert par l’entremise de Bernard Clavel) et un fragment d’un ouvrage lu qui nous a fait penser à un extrait du Grand Vivant. Autréaux réagit spontanément et commente ces deux extraits lus dans l’entretien…

    Entretien, première partie :

    Entretien, seconde partie :

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    « Georges Charpak eut une intuition qui touchait de fort près au rêve d’un enregistrement de l’être par lui-même auquel on accéderait rétrospectivement, lorsqu’il se demanda si l’on pourrait retrouver des sons et des voix du passé qui auraient été enregistrés involontairement sur des artefacts dont la fabrication impliquerait de tracer des sillons, tels des disques vinyles avant l’heure. Il pensait en particulier au tournage des poteries. Il parcourut les salles du Louvre à la recherche d’objets grecs ou mésopotamiens susceptibles de se prêter à cette étude, qu’il abandonna finalement, ses chances de succès étant à ses propres yeux trop faibles pour justifier l’engagement des moyens qu’elle nécessitait. »

    In « Fragments d’une mémoire infinie » / Maël Renouard – Grasset, 2016 – p. 13

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    Bibliographie : ouvrages de P. Autréaux

    • La médiathèque d’Auxelles-Haut en possède 7
    • La médiathèque départementale en possède 1
    • La Bibliothèque Municipale de Belfort en possède 3

    Il a également écrit pour la danse.

    Texte, photographies et entretien : Fabien Vélasquez

    Remerciements : CRL Franche-Comté, Médiathèque d’Auxelles-Haut, Auditorium de Lure et Patrick Autréaux

  • La bibliothèque en vadrouille n° 94

    Lieu : Galerie Hang’art, Grenoble (Isère)
    Date : 12 novembre 2016
    Heure : entre 15 :30 et 15 :40

     

    Entretien avec Sophie Berckelaers – Seuphor

    Depuis début novembre se tient à Grenoble, une exposition dédiée à Michel Seuphor.

    Organisée par la petite fille du peintre et critique d’art né en 1901 à Anvers, cet accrochage propose plusieurs dessins et ouvrages d’un homme à l’énergie débordante. Seuphor fut un grand spécialiste de Mondrian, qu’il côtoya, en atteste cette archive vidéo de 1968.

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    L’entretien débute par l’écoute d’une archive inédite (la voix de Michel Seuphor à la fin des années 90), et se poursuit par l’évocation d’un artiste, qui fut aussi poète.

    Sophie Berckelaers dirige une compagnie de théâtre à Grenoble, qui durant l’exposition a réactivé une conférence donnée par son grand-père à l’école d’art de Besançon en 1969. Sophie lors de l’entretien, nous apprend que son grand-père était très ami de Jean Ricardon, un peintre jurassien, né à Morez en 1924, professeur à l’école d’art de Besançon de longues années avec lequel il avait réalisé des ornements pour la porte de la faculté de pharmacie de Besançon. Nous reproduirons bientôt à ce sujet, quelques documents transmis par Sophie Berckelaers.

    L’archive Seuphor est conservée depuis son décès en 1999, à Anvers dans l’un des dépôts des archives de l’État belge.

    On peut préciser que durant notre visite, dans un recoin de la galerie, une table avec des ouvrages de Seuphor (de la poésie surtout) était installée et offrait aux visiteurs l’occasion de les feuilleter tout en dégustant du chocolat et/ou en buvant du thé. Sophie Berckelaers a lu un document rare Equation Première paru en 1991 à Milan (avec une introduction en italien de Guetulio Alviani et un texte de Seuphor en français), dont elle nous a autorisés, la reproduction de quelques pages, l’appareil photo en bandoulière.

    Nous donnons à entendre cette lecture improvisée donnée en petit comité :

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    Bibliographie

    • 7 documents disponibles dans les collections départementales
    • 7 documents disponibles à la BM de Belfort

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    • Ouvrage disponible en vente à la galerie :

    Michel Seuphor
    Sergio Servellón
    édité par FeliXart Museum et Pandora Publishers
    2014
    280 pages
    Edition trilingue (nl, fr, all)
    € 39

    • Un article de presse de Charline Corubolo paru dans le Petit Bulletin le 8 novembre 2016.

    La situation topographique de galerie Hang’art illustre parfaitement ce mot de Stendhal à propos de sa ville natale, voici la vision à 360° depuis le seuil de la galerie: « Au bout de chaque rue, une montagne… »

    Texte, photographies et entretien : Fabien Vélasquez
    Remerciements : Sophie Berckelaers

  • La bibliothèque en vadrouille n°93

    Date : 9 novembre 2016
    Lieu : Médiathèque de Bavilliers, salle Jean Moulin
    Heure : entre 22 :30 et 22 :40

     

    Entretien avec Marie-Eve de Grave

    Synopsis du documentaire :

    Grisélidis Réal est un météore. Sa vie est digne d’un roman. Elle s’est prostituée dans les bordels munichois, aux bras de G.I. noirs. Elle s’est livrée au trafic de marijuana. Elle a fait de la prison. Dans les années 70, elle devient « la Catin révolutionnaire ». Elle écrit : « la prostitution est un art, une science et une pratique humaniste ». L’amour fou l’a consumée. Ses clients aussi. Grisélidis peint, elle dessine et écrit sa vie qu’elle invente à chaque instant. Tout avec elle devient précieux, passionné, passionnant, bouleversant, fou. Grisélidis, c’est la révolte. C’est la femme sauvage qui traverse la nuit en hurlant, parée, fardée, sublime.

    S’immergeant au cœur des écrits de Grisélidis Réal, le film de Marie-Eve de Grave retrace le parcours fulgurant d’une femme hors norme. Images de fiction inspirées des textes, dessins, extraits, manuscrits, photographies, archives historiques, entretiens, s’entrelacent pour tisser le portrait fragmenté et pluriel d’une magnifique rebelle derrière laquelle se cache un véritable écrivain.

    A l’issue de la projection, Marie-Eve de Grave a pris un moment pour répondre aux questions de La Bibliothèque en vadrouille

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    Nous avons d’abord souhaité que Marie-Eve évoque un lieu d’archives dans lequel les manuscrits de G. Réal sont conservés : les archives littéraires suisses à Berne.

    Le fonds de l’auteure du Noir est une couleur représente tout de même 14 mètres linéaires

    Nous discutons ensuite avec la réalisatrice de la séquence où est citée (et reproduite) la revue MARGE, une revue importante parue entre 1974 et 1979. Une revue qui dès son numéro inaugural entendait « créer un journal qui serait celui de tous les nomades, de tous les révoltés, de tous les réprimés de cette terre – que sont les marginaux -, de tous ceux enfin qui n’ont jamais le droit que de se taire. » Marie-Eve nous explique comment aidée par son compagnon, graphiste de formation, elle a reconstitué l’historique numéro 13 ( nov-déc 1977) dans lequel G. Réal signait une tribune-manifeste : « Se prostituer est une acte révolutionnaire ».

    Nous demandons à la réalisatrice de commenter, une archive sonore familiale utilisée dans Belle de nuit qui nous a fait étonnement penser à Pour en finir avec le Jugement de Dieu (1947) d’Antonin Artaud, une pièce radiophonique interdite de longues années en France (jusqu’en 1973). Marie-Eve conclut la conversation en nous parlant de l’écriture de G. Réal et en nous invitant à la lire abondamment, passionnément.

    Bibliographie :

    1 document disponible à la médiathèque de Delle

    6 documents disponibles à la BM de Belfort :

    Texte, entretien : Fabien Vélasquez

    Remerciements : médiathèque de Bavilliers, Gilles Barthélémy et Marie-Eve de Grave (notamment pour les photogrammes du film reçus par courriel suite à la projection).