Catégorie : Lecture

  • La bibliothèque en vadrouille n° 74

    Lieu : École d’art de Belfort
    Date : 26 avril 2016, 30 ans de l’accident nucléaire à Tchernobyl
    Heure : 19 :00 et 19 :15

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    A l’occasion de l’exposition Zones Troubles, ouverte à l’école d’art, la bibliothèque en vadrouille a rencontré Michèle Waquant, une artiste et enseignante québécoise.
    Sa pièce « Le génie, la bombe ou la lune » installée au sous sol de la cantine, l’espace d’exposition de l’école d’art est une frise poétique évoquant l’ensemble de ses recherches effectuées en vue de la réalisation d’un film. Déambulation devant la frise en sa compagnie.
    Deux séquences sonores (non coupées) accompagnent une série de 16 photos qui restituent presque intégralement la frise.
    A écouter en deux fois.

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    Ces quelques minutes avec Michèle nous permettent de saisir sa vision du montage dont elle a bien voulu nous dire quelques mots par courriel :

    « Je ne me situe pas par rapport au collage même si j’apprécie le changement de sens opéré par l’association souvent provocatrice d’éléments a priori étrangers les uns aux autres.
    Je suis résolument du côté du montage en revanche car il infléchit le sens des données objectives par un positionnement qui peut être celui d’un questionnement. La frise pour moi est la matrice d’un film en déroulé sur les murs. On a les différents chapitres, il manque les articulations. Elles ne sont qu’énoncées, juxtaposées, suggérées, peu développées: des notes. Les vidéos poursuivent et approfondissent encore les explorations. Au spectateur de terminer le travail. Je me situe dans une lecture du paysage. En l’occurrence ce dispositif est très certainement une lecture de paysages stigmatisés qui gardent toujours dans leur forme la sédimentation de leur histoire géologique, végétale, animale, ainsi que celle des interventions humaines trop souvent destructrices. J’aime les observer, les analyser, les comprendre. »

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    Michèle évoque ensuite l’ouvrage La Centrale (2010) d’Élisabeth Filhol.

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    Un autre livre nous est recommandé par Anne Giffon-Selle, la directrice du 19 qui cite l’ouvrage d’Antoine Volodine, Terminus Radieux, publié en 2014 au Seuil.

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    Bibliographie : 6 documents, du plus récent au plus ancien : disponibles à la médiathèque :

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    • Un printemps à Tchernobyl [texte imprimé] / Lepage, Emmanuel, Auteur. – [Paris] : Futuropolis, impr. 2012. – 1 vol. (163 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 34 cm.
      ISBN 978-2-7548-0774-6

    • Dis-moi, nuage [document multimédia] / Durand, Maximilien, Editeur scientifique; Fleischer, Alain, Metteur en scène, réalisateur. – Paris : Somogy ; Patrimoine sans frontières, DL 2008. – 1 vol. (53-45 p.) – 2 DVD vidéo monoface simple couche: ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. : coul. (PAL), son.; 25 x 25 cm. L’ouvrage et les DVD vidéo sont trilingues français-anglais-russe . – ISBN 978-2-7572-0166-4

    • La société du risque : sur la voie d’une autre modernité [texte imprimé] / Beck, Ulrich, Auteur; Bernardi, Laure, Traducteur; Latour, Bruno, Préfacier, etc.. – Paris : Flammarion, impr. 2008. – 1 vol. (521 p.): couv. ill. en coul.; 18 cm. – (Champs. Essais) .Bibliogr. p. 495-516 .
      – ISBN 978-2-08-121888-8

    • Hiroshima est partout [texte imprimé] / Anders, Gunther, Auteur; Dupuy, Jean-Pierre. – Paris : Seuil, 2008. – 519 p.; 21 x 14 cm. – (Couleur des idées (La)). ISBN 978-2-02-061122-0

    • 4 rooms : Empty memorials [enregistrement sonore musical] / Kirkegaard, Jacob. – La Baleine, 2006. – 1 CD: digipack cartonné.
      Jacob Kirkegaard est un artiste avec un intérêt pour les aspects scientifiques et esthétiques de résonance, temps et audition. Ses performances, installations audio/visuelles et compositions s’occupent des espaces a
      Résumé : Vingt ans après l’explosion du réacteur de la centrale de Tchernobyl, Jakob Kirkegaard s’est rendu dans la zone contaminée et y a sélectionné quatre lieux abandonnés (une église, un auditorium, une piscine et un gymnase) dont il nous donne une présentation, une cartographie sonore. Sa méthode de travail est basée sur celle d’Alvin Lucier dans  »I’m sitting in a room » : il a enregistré le silence de chaque espace puis l’a rediffusé dans le même espace et réenregistré, et ce 10 fois. Au bout du compte, apparaît un drone fantomatique, mystérieux et effrayant du fait du contexte.

    • Et si je suis désespéré, que voulez-vous que j’y fasse ? : Entretien avec Mathias Greffrath [texte imprimé] / Anders, Gunther, Auteur; Greffrath, Mathias, Auteur; David, Christophe, Traducteur. – Paris : Ed. Allia, 2001. – 95 p.; 17 cm. Précédemment paru dans  »Die Zerstörung einer Zukunft » (la Destruction d’un avenir), en 1979. . – ISBN 978-2-84485-049-2

    Texte, photographies en entretien : Fabien Vélasquez
    Remerciements : Michèle Waquant, le 19, école d’art de Belfort

  • La bibliothèque en vadrouille n° 73

    Lieu : Hall du Frac Franche Comté

    Date : 13 mai 2016

    Heure : Après-midi

     

    C’est dans le cadre du Festival Déviation organisé par Seize Mille que nous avons pu rencontrer Thierry Boucton qui a co-fondé avec Véronique Dietrich les éditions des temps donnés.
    Brève déambulation en sa compagnie et lecture d’un texte d’un agronome japonais Masanobu Fukuoka (1913-2008).

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    Ce billet donne à voir également à voir quelques photographies de la scénographie pensée par Juliette Green (étudiante en licence Méti) et permet de découvrir les autres éditeurs présents : Les Ateliers Vortex (Dijon), La Maison chauffante , La Maison tangible/ 3615 Señor (Besançon), La Fraternelle (Saint-Claude), Le 19 (Montbéliard), Le Granit, galerie de la Scène Nationale (Belfort), le Frac Franche-Comté (Besançon) et l’Espace multimédia gantner (Bourogne). 4 départements de la nouvelle Région « Bourgogne Franche Comté » étaient donc représentés dans cet espace « éditeurs ».

    Nous avons fait la connaissance en discutant avec l’un des visiteurs, vendredi de Léo Duquesne, un jeune artiste nouvellement installé à Besançon et qui a conçu pour le prochain et 62ème congrès de l’ABF (Association des Bibliothécaires de France), une installation sonore intitulée « Tentative d’épuisement d’une bibliothèque auvergnate » visible à Clermont-Ferrand du 9 au 11 juin 2016.

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    Dans la programmation de ce festival, était proposé aussi le 5ème Jour du Feu à l’ISBA, auquel nous nous sommes rendus pour assister au vernissage de l’exposition de Benjamin Desoche dont le travail nous a fait penser à la pièce de Balint Bolygo, Trace II présentée à l’Espace multimédia gantner  jusqu’au 9 juillet dans le cadre de l’exposition Anarchronisme.

    Texte, photographies et entretien : Fabien Vélasquez

    Remerciements : Seize mille, Le Frac ainsi que  Juliette Green.

  • La bibliothèque en vadrouille n° 72

    Lieu : Genève, Salon du livre, Palexpo

    Date : 29 avril 2016

    Heure : de 11:00 à 18:00,  7 heures de zigzags en toutes directions…

    Petit aperçu d’une déambulation dans un salon fondé en 1987 qui fêtait cette année ses 30 ans.

     

    Henri Dunant et Horizons et Débats

    Première escale sur le stand de la coopérative Zeit-Fragen, éditrice d’un journal paraissant tous les 15 jours en trois langues : allemand, français et anglais. Basé à Zurich, ce média réunit des contributeurs venus d’horizons divers (société civile, politique, autodidactes…), tous soucieux d’éthique et de responsabilité dans le respect des droits humains. C’est Rita qui nous interpelle dans l’allée aux abords du stand, elle nous offre un numéro du journal. Derrière le stand, nous remarquons un ouvrage présenté dans cinq langues, les trois précitées, plus l’italien et l’espagnol. Il s’agit d’un livre pour les enfants dédié à Henri Dunant. Écrit par Lisette Bors, il raconte aux enfants comment, partant de l’idée d’un seul homme, l’organisation humanitaire de la Croix-Rouge a pu se développer. Nicole Duprat, enseignante près d’Avignon nous en dit quelques mots.

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    Hélices Hé-La(dor) -as

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    Le hasard des déambulations, nous conduit ensuite sur le stand des éditions Hélices Hélas, où Pierre Yves Lador dédicace ses ouvrages. Un titre nous interpelle : La guerre des légumes : Témoignages incertains. (Olivier Morattel éditeur, 2010).
    Ce livre nous l’avions trouvé, dans le Jura suisse au Noirmont dans un espace labellisé « livres en liberté », (bookcrossing vagabond), nous avons sa entamé la lecture, au point de pouvoir en citer un extrait dans un précédant billet dédié à la sensibilisation au développement durable dans un collège. Un thème qui intéresse l’auteur vaudois puisque l’un de ses derniers ouvrages publié chez Hélice Hélas traite de la question. Nous sollicitons donc une dédicace sonore auprès de cet ancien directeur des bibliothèques de Lausanne, qu’il accepte volontiers.

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    Pierre Yves Lador, qui aime passer du coq à l’âne dans ses écrits, cultive aussi l’éclectisme dans ses lectures : il a relu récemment Proust, « un engagement de centaine d’heures fructueux » ou Olivier Silig et son Jambon dodu. Ou bien encore le Roland furieux de l’Arioste.

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    L’odyssée du livre, une sérigraphie à réaliser soi-même

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    La troisième étape de notre périple est une étape pratique et graphique, et consiste en la réalisation d’une sérigraphie : le jeu de l’oie du livre dessiné par Emmanuel Escoffier aka Exem.
    Nous sommes guidés par deux ateliers de sérigraphie : Sérigraphie- Madame.com et les éditions du Drozophile.

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    Retrouvailles avec Benoît Jacques, invité à Bourogne en 2003

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    Quatrième halte dans l’alcôve Le cercle qui réunit tous les éditeurs genevois : scénographie épurée et design (néon lumineux).

    Dans ce cocon, nous rencontrons Benoit Jacques, un sérieusement formidable belge, présenté par notre collègue Alain Poncet (présent à Genève en sa qualité d’éditeur : La Clé à Molette).
    Benoît avait été invité en mai 2003 à l’Espace multimédia gantner dans le cadre d’une exposition organisée avec le festival Illiko : c’est donc près de 13 ans après, qu’il se souvient de l’installation proposée à l’époque à Bourogne : Planches.

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    Nous lui demandons de réagir à trois de ses éditions trouvées sur son stand :

    Ce livre fait écho au projet « Objet sonore » mené dans le collège de Montreux-Château et les élèves de 6B qui ont crée d’impressionnantes partitions visuelles : Lire le compte-rendu ici.

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    Une manipulation du langage et des mots, une sorte d’assemblage d’images qui réunissent sa vision de Marseille. Une coédition avec Fotokino à Marseille.

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    Il s’agit d’une épopée pour alimenter le domaine étranger de sa maison d’édition, une entreprise « pour voir jusqu’où ses lecteurs vont le suivre« .
    Benoît nous suggère aussi de découvrir les éditions genevoises Héros Limite.
    Des éditions qu’il apprécie pour la qualité des mises en pages, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle il s’autoédite.
    Nous lui disons spontanément connaître déjà cette maison d’édition dont la médiathèque possède entre autres Le Pain*, un ouvrage du frère d’Elisée Reclus, Benoît d’ajouter à son tour, qu’il a lu dernièrement toujours chez Héros Limite, un ouvrage du frère Cadet de Lawrence Durrell, Gérald qui a signé Mon amie Rosy en 2013. Écoutez un fragment de cet ouvrage* lu par Marguerite Bobey à l’occasion de l’édition 2016 de Fabrika, soirée dédiée à la performance, le 3 mars 2016.

     

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    Avant de quitter cet espace, nous faisons un saut sur le stand des éditions du Mamco, qui présentent leurs ouvrages : deux ouvrages de Robert Lebel attirent notre œil : Masque à lame et Sur Marcel Duchamp.

    Dans la brochure du Cercle disponible à l’accueil de cet espace, nous relevons la tenue d’un débat ayant eu lieu la veille sous le kiosque, intitulé « La promotion des livres via les réseaux sociaux » en présence de Bruce Benaram, auteur de « Prenez le temps d’e-penser » (édition Marabout, 2015) ainsi qu’animateur d’une chaîne vidéo YOUTUBE éponyme.

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    Titeuf, par la bande

    Nous poursuivons la découverte du Salon par un arrêt dans l’espace BD qui accueille une exposition dédiée à Titeuf intitulée « Titeuf, par la bande », plusieurs dessins originaux sont présentés ainsi que des hommages à Titeuf par d’autres dessinateurs amis de Zep. Nous nous arrêtons sur la proposition de Marie Caillou, qui propose un Titeuf digitalisé.

     

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    Alain Mabanckou, prince des lettres noires

    « De tes noirs Poèmes, – Jongleur!

    Blancs, verts et rouges dioptriques,

    Que s’évadent d’étranges fleurs

    et des papillons électriques! »

    Rimbaud

    Nous avons ensuite l’immense honneur de rencontrer l’écrivain congolais Alain Mabanckou, récemment élu au Collège de France à la chaire de création artistique (après Tony Cragg, Gilles Clément, ou Pascal Dussapin).
    Il a dialogué une heure (12:30-13:30) autour de son engagement à la fois comme auteur et enseignant pour la visibilité de toutes les littératures équinoxiales. Nous avons pu nous entretenir un instant avec lui après qu’il nous ait dédicacé l’exemplaire de la médiathèque de Verre cassé.

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    Il nous présente comment il aborde son activité de chroniqueur littéraire pour la revue Jeune Afrique dans sa rubrique « Lu et approuvé », puis il résume en quelques mots, la tonalité qu’il souhaite impulser dans sa Chaire au collège de France, dont Fayard vient de publier sa leçon inaugurale (Lettres noires : de la lumière aux ténèbres), prononcée le 17 mars dernier. Il nous recommande de découvrir Afrotopia, un livre de Felwine Sarr.

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    Le Salon africain est identifiable au méga baobab de Joan installé en bordure de l’espace dédié aux littératures d’Afrique.

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    Phonocolor, une méthode ludique et innovante d’apprentissage de la lecture

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    A quelques minutes de notre départ, nous sommes interpelés par le stand très coloré de Phonocolor.ch, développé par Les cours de vacances, une section de L’université de Lausanne. Accueilli par Yves Evrard, ce dernier nous explique l’originalité de cette méthode d’apprentissage de la lecture. Yves nous offre la version matérielle du « jeu-mémorie » des harmonies. Découvrez la lecture via le son et les couleurs en vous rendant sur le site en ligne.

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    Ultimes découvertes de ce salon du livre, cette gazette intitulée La Gazette du Têt-Art, sous titrée revue pour les enfants, l’imagination et la créativité et la revue d’information Sept.info qui propose une audacieuse et dynamique complémentarité entre sa version papier et digitale.

    Cette journée au Salon du Livre de Genève aura été riche en rencontres et en apprentissages, merci à toutes les personnes croisées en ce vendredi 28 avril.

    Légende : Retour : Triptyque observé depuis l’autoroute à proximité de Lausanne vers 18:45.

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    Légende : en guise d’ultime clin d’œil à cette journée, la cravate du personnel de
    l’Office fédéral de topographieswisstopo sur leur stand.
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    Texte, entretiens et photographies : Fabien Vélasquez

  • La bibliothèque en vadrouille n° 71

    Lieu : Crac Alsace, Altkirch
    Date : Dimanche 17 avril 2016,
    Heure : de 14 :30 à 17 :30

    Dimanche 17 avril, le Crac Alsace proposait une expérience originale en lien avec l’exposition Trust in fiction (visible jusqu’au 15 mai) : une lecture collective d’Alice Kahn, un texte de Pauline Klein paru en 2010 aux éditions Allia.
    Dans l’entretien* qui suit, Richard Neyroud nous explique pourquoi ce court récit a été choisi pour dialoguer avec l’exposition du moment.
    10 lecteurs (et par moment 12) se sont donc retrouvé pour une lecture complète des 18 chapitres de cette histoire (un chapitre par lecteur à tour de rôle dans le sens des aiguilles d’une montre). Installés dans la grande bibliothèque qui jouxte le café, c’est avec une grande écoute et une application unanime pour lire le texte à haute voix, que les lecteurs ont bouclé le récit en un peu plus de deux heures.

    *: réalisé par téléphone le 22 avril / liaison téléphonique Altkirch-> Bourogne.

    Découvrez deux entretiens avec l’auteure : l’un réalisé avec Sylvain Bourmeau pour Médiapart et le second lors d’une rencontre à Librairie Filigranes [Avenue des Arts, 39-42 / 1040 Bruxelles].

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    La bibliothèque en vadrouille a saisi deux instants, le premier pendant la lecture et le second quelques minutes après la fin de la lecture collective, où des réactions spontanées ont émergées.

     

    • Fragment de la lecture de John, l’un des participants :

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    • Tour de table collectif quelques minutes après la lecture :

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    Dans l’entretien avec Richard, ce dernier nous présente le co-commissaire de l’exposition, l’argentin Santiago Garcia Navarro.

    IMG_8699Légende : Aperçu d’un texte présent dans l’exposition :
    L’etnographe Naif : l’enregistrement social de Joaquim Nunes de Souza.

    Pendant la lecture, j’ai tenu en écoutant le récit se déployer, à prendre quelques notes, voici 30 fragments recopiés par ordre chronologique selon la progression d’Alice Kahn :

    Je me sens deux
    Il est gros comme s’il avait mangé pendant 5 ans
    Le libre échange sera notre endroit
    Il écrivait sur la psychologie comme on écrivait sur le cinéma
    L’écharpe-rue
    J’entre dans le cercle avec ma robe de vernissage
    Une sombre inconnue qui fait du conceptuel
    Les expositions de vide et les autres qui cautionnent en buvant leur verre
    Je suis artiste pas agent immobilier
    Il y a des échantillons d’horizons par la fenêtre
    Je les couvre de mes baisers abstraits
    On lit tous le même magazine sur la même ligne de métro
    Je passe la moulinette du sens
    Elle déguisée en fille détendue qui garde le contrôle je suis sans cesse au seuil de cette seconde
    La nuit m’observe et je m’observe dans la nuit
    Elle rêvera que chez elle tout soit télécommandé, un bouton pour tout ce serait génial
    Je descends la rue d’un pas dansant et engagé
    Le genre qui ajoute quelque chose aux œuvres existantes
    Dans l’art de l’événementiel, option réflexion sur les loisirs
    Le rideau s’ouvre sur une moquette bleue-ciel
    L’académie des arts des événements qu’est-ce que c’est ? / C’est une école rue de Saussure
    C’est l’heure de se déguiser mais je n’ai rendez-vous avec personne
    Et puis le mois d’août s’est refermé comme une parenthèse
    J’ai pas beaucoup de livres, ils sont chez mon père
    T’as pas beaucoup de tableaux chez toi, t’aime pas l’art en fait ?
    Anna comment ? , anaconda et toi ?
    Cette nuit artificielle sur nos cœurs parallèles
    J’ose des petits pas dont les autres doivent se dire qu’ils sont improvisés
    Ma maison c’est mon labo
    C’est toujours bien d’avoir des pêches, ça fait bonheur

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    Bibliographie : Disponible à la médiathèque :

     

    • Artistes sans œuvres :  »I would prefer not to » [texte imprimé] / Jouannais, Jean Yves, Auteur; Vila-Matas, Enrique, Préfacier, etc.; Gabastou, André, Traducteur. – Nouvelle éd. augmentée d’une préface. – [Paris] : Verticales-Phase deux, impr. 2009. – 1 vol. (210 p.): couv. ill.; 21 cm. Dédicacé le 6 novembre 2014 :  »Pour les lecteurs de cette merveilleuse bibliothèque, cette épopée silencieuse, galerie de portraits modestes et discrets » lors de sa conférence en marge de l’exposition  »Système D » à la Tour 41 de Belfort. Bibliogr. des oeuvres de J.-Y. Jouannais p. 4 . – ISBN 978-2-07-078536-0
    • Archifiction : quelques rapports entre les arts visuels et la fiction [texte imprimé] / Guelton, Bernard, Auteur. – Paris : Publications de la Sorbonne, 2007. – 1 vol. (215 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 27 cm. – (Collection Arts et monde contemporain; 6) . Bibliogr. et webliogr. p. 181-187. Index . – ISBN 978-2-85944-561-4
    • Arts visuels, le web et la fiction (Les) : [actes du] colloque… Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, [24-25 novembre 2006] [texte imprimé] / Guelton, Bernard, Directeur de publication, rédacteur en chef; Centre d’études et de recherches en arts plastiques, Editeur scientifique; Schaeffer, Jean-Marie; Lageira, Jacinto; Maza, Monique; Bichlbaum, Andy; Toma, Yann. – Paris : Publications de la Sorbonne, DL 2009. – 1 vol. (181 p.): ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul.; 27 cm. – (Collection Arts et monde contemporain) . ISBN 978-2-85944-636-9
    • Biographie comparée de Jorian Murgrave ; Un navire de nulle part ; Rituel du mépris ; Des enfers fabuleux [texte imprimé] / Volodine, Antoine, Auteur. – Paris : Denoël, 2003. – 781 p.; 20 cm. – (Des heures durant) . ISBN 978-2-207-25534-6 :

     

    Texte, Photographies et captations sonores : Fabien Vélasquez
    Remerciements : Richard, Mathilde et tous les lecteurs.

  • La bibliothèque en vadrouille n° 70

    Date : 8 mars 2016
    Lieu : Salle d’honneur de la Mairie de Belfort
    Heure : entre 19 :30 et 20 :00

    Dans le cadre des célébrations liées à la Journée de la femme et à l’invitation d’IDEE, Philippe Gaessler est venu donner une lecture publique autour de deux femmes résistantes : Charlotte Delbo et Germaine Tillion.

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    Si ces deux figures de la Résistance, ne se sont jamais rencontrées, une forme d’affinité invisible les relie souterrainement. Tillion fut une ethnologue de renom, pionnière du Musée de l’Homme : « Dans les années 1927 à 1934, elle participe à l’effervescence des étudiants classant et rangeant les collections ethnographiques dans l’ancien et vétuste Musée d’Ethnographie du Trocadéro, ancêtre du musée de l’Homme. »

    Quant à Charlotte Delbo, celle qui fut la secrétaire de Louis Jouvet est aussi une auteure militante, L’Humanité dresse et classe en novembre 2013 la liste de ses écrits :

    « Née en 1913 et décédée en 1985, Charlotte Delbo a mêlé sa vie à celle d’un siècle. Son œuvre ?se décline sur deux versants. Le premier est celui de ses récits. Contre la guerre d’Algérie?: ?les Belles Lettres (Minuit, 1961). Sur les camps?: le Convoi du 24?janvier (Minuit, 1965), Mesure de nos jours. Auschwitz et après (Minuit, 1970-1971), la Mémoire et les Jours (Berg International, 1985), Spectres, mes compagnons (Berg International, 1995). Le deuxième versant est celui de son théâtre?: la Théorie et la Pratique (Anthropos, 1969), la Sentence (P.-J. Oswald, 1969), Qui rapportera ces paroles?? (P.-J. Oswald, 1974), Maria Lusitania & le Coup d’État (P.-J. Oswald, 1975), la Ligne de démarcation & la Capitulation (P.-J. Oswald, 1977), Ceux qui avaient choisi (les Provinciales, 2011). »

    Nous avons pu nous entretenir avec Philippe Gaessler pour lui demander comment il préparait ses lectures. Nous avons souhaité lui demander de lire un texte « sans filet » pour observer une possible différence entre une lecture préparée et une lecture « immédiate » : Il a bien voulu se prêter au jeu en lisant quelques lignes de « Les voix de Compostelle ».

    Bibliographie : Disponible à la médiathèque départementale :

    • Les images oubliées de Germaine Tillion [DVD] / Gauducheau, François, Monteur; Tillion, Germaine, Personne interviewée; Wood, Nancy, Personne interviewée; Barbara, Augustin, Personne interviewée. – TV10 Angers prod. ; Pois chice Films prod., distrib., cop.2001
    • Le Témoignage est un combat : une biographie de Germaine Tillion [texte imprimé] / Lacouture, Jean. – Paris : Seuil, 2000. – 339 p.; 24 cm. ISBN 978-2-02-040401-3 :
    • L’honneur de vivre  [DVD] / Gros, Dominique, Metteur en scène, réalisateur. – Paris : Zed, 2015
    • Poètes en prison : Petite anthologie ; Poèmes de prisonniers [texte imprimé] / Charpentier, Olivier. – Paris : Mango jeunesse, 2003. – 39 p. + 39 p. – Coffret contenant 2 ouvrages: ill.; 30 cm. – (Album Dada) . ISBN 978-2-7404-1699-0

    Et de/sur Charlotte Delbo : 7 références disponibles ici.

    Texte, Photographies et entretien : Fabien Vélasquez
    Remerciements : Philippe Gaessler et Anne Vauclair

  • La bibliothèque en vadrouille n° 67

    Lieu : École d’art
    Date : 22 mars 2016
    Heure : entre 19 :40 et 19 :45

    Dans le sillage du météore désinvolte…

    L’école d’art de Belfort recevait François Jacob (Théâtre du Parloir) pour une lecture d’un choix de lettres de guerre de Jacques Vaché, un « artiste sans œuvre » qui fut décisif pour André Breton.

    Écoutez un fragment de la lecture :0

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    A la fin de sa lecture, nous avons pris un moment pour demander à François Jacob ce qui l’avait conduit à préparer « une mise en voix » de ces lettres.

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    Nous en profitons pour lui glisser à l’oreille, la tenue à Paris, en quasi simultanéité, d’un spectacle mis en scène par Jean-Michel Ribes « Par delà les marronniers », une revue jouée jusqu’au 24 avril 2016 (puis en tournée à Montpellier et Saint-Étienne) qui réunit des textes d’Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut, trois poètes subversifs à la vie brève. Il cite le surréaliste roumain Ghérasim Luca (1913-1994), comme une potentielle (et nécessaire ?) lecture pour prolonger l’esprit vif et alerte déjà contenu chez Vaché : découvrez sa lecture de Passionnément, captée par la caméra de Raoul Sangla en 1989.
    La bibliothèque en vadrouille avait pris soin d’apporter, une bibliothèque éphémère et nomade qui s’est ajoutée à la table-documentation disponible à l’entrée de l’école.

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    Bibliographie – Disponibles à la médiathèque :

    En français :

    • Artistes sans œuvres :  »I would prefer not to » [texte imprimé] / Jouannais, Jean Yves, Auteur; Vila-Matas, Enrique, Préfacier, etc.; Gabastou, André, Traducteur. – Nouvelle éd. augmentée d’une préface. – [Paris] : Verticales-Phase deux, impr. 2009. – 1 vol. (210 p.): couv. ill.; 21 cm. dédicacé le 6 novembre 2014 :  »Pour les lecteurs de cette merveilleuse bibliothèque, cette épopée silencieuse, galerie de portraits modestes et discrets » lors de sa conférence en marge de l’exposition  »Système D » à la Tour 41 de Belfort. Bibliogr. des œuvres de J.-Y. Jouannais p. 4 . – ISBN 978-2-07-078536-0
    • Jacques Vaché [texte imprimé] / Lacarelle, Bertrand, Auteur. – Paris : B. Grasset, impr. 2005. – 1 vol. (235 p.): ill.; 19 cm. ISBN 978-2-246-68231-8
    • Jacques Vaché et le groupe de Nantes [texte imprimé] / Carassou, Michel, Editeur scientifique. – Paris : J. M. Place, 1986. – 254 p.: ill., couv. ill.; 26 cm. – (Bibliothèque Mélusine; 1) . Bibliogr. p. 254-255 . – ISBN 978-2-85893-072-2

    En Anglais :

    • Dada : Art and Anti Art [texte imprimé] / Richter, Hans; Haftmann, Werner, Préfacier, etc.. – Thames & Hudson, 2005. – 246 p; 21 cm. Traduit de l’allemand par David Britt . – ISBN 978-0-500-20039-1

    Texte, photographies et entretien : Fabien Vélasquez
    Remerciements : école d’art de Belfort et François Jacob.

     

  • La bibliothèque en vadrouille n°65

    Date : 12 mars 2016

    Lieu : Bibliothèque municipale Léon Deubel (Belfort)

    Heure : entre 18:00 et 19:00

    Poésie : nom féminin ?

    En ce samedi 12 mars, la bibliothèque municipale Léon Deubel de Belfort recevait trois poètes et une réalisatrice pour un après-midi placée sous le signe de la Journée internationale de la Femme (à J+4).

    Poète et enseignant à l’école nationale supérieure d’art de Lyon, c’est Patrick Beurard-Valdoye (né à Belfort) qui a présenté la programmation en citant quelques poètes qui lui sont chers : Keats, Artaud, Olson. En cette semaine du Printemps des poètes, il a dit quelques mots sur cette manifestation qui fêtait cette année sa 18ème édition… L’âge de la majorité?

    Nous avons pu successivement rencontrer les quatre invitées.
    Entretiens par ordre chronologique des captations.

    • Michèle Métail

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    Nous avons souhaité lui demander de décrire le dispositif particulier qu’elle a utilisé pour présenter un travail réalisé à Taiwan qui s’intitule « Pierres de rêves / paysages opposés ». Une série de photographies de miroirs inversés dans la rue, détourés à partir desquels Michèle Métail s’attache à décrire le hors champ de l’image. Depuis le voyage réalisé en octobre/novembre 2015, c’est la troisième fois qu’elle donne cette lecture en public. Cette pièce n’aboutira pas forcément à une édition, car elle « diffuse ses textes au cours de publications orales ; le mot projeté dans l’espace est pour elle le « stade ultime de l’écriture. » (Notice biographique des éditions Tarabuste) Michèle est à la fois poète sonore et s’intéresse depuis de nombreuses années au paysage, en témoignent les « 64 poèmes du ciel et de la terre (les métriques paysagères) I » – édités en 2000 chez Tarabuste / collection Chemins fertiles – disponible dans les collections de la médiathèque.

    Printemps des poêtes 2016 6

    Écoutez un fragment de cette série :

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    Michèle poursuit ensuite l’entretien en nous disant quelques mots d’une microédition : Poète en kit (éditions voix avec Richard Meier) dans la série des livres-allumettes : tous formidables, à découvrir absolument. Enfin Michèle, choisit de commenter le mot Dépanneur  issu de la brochure Dis-moi Dix mots, 2016.

    • Marie de Quatrebarbes

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    Nous rencontrons ensuite un moment Marie de Quatrebarbes en ayant en main l’un de ses ouvrages intitulé La vie moins une minute. Marie a lu un texte inédit. Une lecture publique est moment intéressant dans le processus d’écriture. Marie rend hommage aux deux autres invitées qui s’expriment dans le même champ qu’elle : « Si les « balises » historiques sont liées à des mouvements, à des revues ou des collectifs de poètes, la programmation d’aujourd’hui permet d’entendre des voix qui dessinent une autre histoire de la poésie et qui résonnent avec d’autres disciplines au sein du champ artistique. » Elle choisit le mot lumerotte, une manière de féminiser des mots sérieux, qui lui fait penser à la complainte « Otte » de Louise Bourgeois qui énonce un texte en jouant sur le suffixe et la sonorité de la syllabe ‘otte’ détournant le sens orignal des mots en en créant de nouveaux totalement inventés.

     

    • Véronique Vassiliou

    C’est ensuite Véronique Vassiliou que nous rencontrons après sa lecture (accompagnée par moments de Patrick Beurard-Valdoye) de Jam Jam, un texte paru tout récemment (février 2016) aux éditions Argol, qu’elle a lu dans une version mise en scène : recours à plusieurs sabliers de couleurs.
    Véronique écrit : « Le temps, c’est l’un des enjeux de la littérature. Ici, il en est le motif. ».
    L’occasion d’évoquer le musée du temps de Besançon qu’elle a découvert en faisant des recherches préparatoires à son texte.
    Véronique est aussi bibliothécaire, elle dirige la future médiathèque du Pertuis dans le Vaucluse.

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    Le hasard des rencontres et des déplacements a fait que nous avions déjà aperçu Véronique sans avoir pu lui adresser la parole : c’était en décembre 2015 à Villeneuve Loubet près d’Antibes, à l’occasion d’une journée d’études sur les bibliothèques participatives. (Lire le compte-rendu de cette journée sur ce même blog : billet n° 59)- Nous avions été frappés par la clarté et l’originalité de son propos lors d’une communication au cours de laquelle elle cita l’artiste et théoricien Dick Higgins. Nous lui avons donc demandé de nous dire dans quel contexte elle avait découvert ce promoteur de l’intermedia. Véronique nous dit ensuite quelques mots du CIPM, un centre de recherche fondé en 1990 à Marseille dédié à la poésie et aux écritures contemporaines. En fin, elle cite  Tap-tap , un mot dont la sonorité et la construction en deux syllabes lui inspirent déjà le bruit du pas, de la marche qu’elle imagine dans son prochain livre dont l’écriture est en cours.

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    • Isabelle Vorle

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    Le film d’Isabelle est intervenu en milieu de programme pour faire entendre via le filtre du cinéma expérimental les mots d’une de ses amies : la poétesse Jacqueline Merville.
    Extrait de la note d’intention : « Un plateau de roches rouges, en Inde du sud. La caméra scrute ce qui est beau dans l’ordinaire, les éléments du paysage, la sculpture populaire à l’écart des routes touristiques. »
    Pour elle, le poème est préalable à l’écriture cinématographique.
    Elle choisit le mot ristrette dans la brochure Dis moi/Dix mots.

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    • Bibliographie :

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    10 références de et autour de Michèle Métail disponibles à la médiathèque : retrouvez les 3 autres invitées dans les collections de la BM et bientôt en commande à la Médiathèque départementale.

    -Chamboissier, Anne-Laure, Franck, Philippe, Coudert, Gilles. Poésie action : variations sur Bernard Heidsieck. Paris : après, 2015. 1 DVD 2 couches sur une simple face (56 mn)

    -Castellin, Philippe. Doc[k]s : 4 éme série = Numéro 13/14/15/16. Ajaccio : Akenaton, 2012. 432 p.

    -Deluy, Henri. Action poétique : quatre surréalistes grecs. 136 p. 2011.

    -Métail, Michèle. route de cinq pieds (La). Saint-Benoît-du-Sault : Tarabuste, impr. 2009. 1 vol. (non paginé [ca 100] p.)

    -Métail, Michèle, Roquin, Louis. un l’autre, esperluette (L’) ; précédé par un Entretien avec Kristell Loquet et Jean-Luc Parant. Illiers-Combray (8 rue du Docteur-Proust, 28120) : Ed. Marcel le Poney, 2008. 1 vol. (16 p.-[111] p. de pl.)

    -Maison de la poésie. Gare maritime, [7]. Gare Maritime : anthologie écrite et sonore de poésie contemporaine. Nantes : Gare maritime, 2008. 84 p.

    -Martel, Richard. Inter art actuel : L’artisme ; Numéro 87, printemps-été 2004. Québec : éditions Intervention (Les), 2004. 85 p.

    -Métail, Michèle. Voyage au pays de Shu : anthologie ; journal 1170-1998. [Saint-Benoît-du-Sault] : Tarabuste éd., 2004. 115-157 p. (Doute BAT)

    -Métail, Michèle. métriques paysagères. (Les), 1. 64 poèmes du ciel et de la terre. Saint-Benoît-du-Sault : Tarabuste, 2000. Non paginé [ca 144] p. (métriques paysagères. (Les) ; 1) Dédicacé par l’auteure le 12/03/2013

    -OULIPO, , Le Lionnais, François. Bibliotheque oulipienne . (La), 2. Bibliothèque oulipienne (La). Paris : Seghers, 1990. XIV-391 p.0

    Texte, entretiens et photographies : Fabien Vélasquez

    Remerciements : Jessica Maisonneuve et toute l’équipe de la BM de Belfort, Michèle, Marie, Véronique et Isabelle, les quatre invitées de l’après-midi, Patrick Beurard-Valdoye, Florent Wong (pour les croquis).

  • Retour vers la Lecture n° 1

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    Visuel d’ouverture : dos de papier peint trouvé dans la salle d’arts plastiques du collège de Montreux-Châteaux (90) le 2 novembre.

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    Ce billet inaugure une nouvelle rubrique du blog qui visera à proposer de courts textes lus à haute voix qui seront sélectionnés selon plusieurs critères : textes fondamentaux (classiques) de l’articulation « art & technique » ou actualité.

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    D’où le choix de ce texte de Théophile Gautier paru en 1852 dans Caprices et Zigzags republié 2010 dans un ouvrage intitulé « Zigzags en France » qui constitue une étonnante description d’un Paris où « il n’y aura plus de nuit (…) on y verra plus clair que dans le jour. »

    Lecture à haute voix et en plein air à quelques encablures de l’Espace multimédia gantner.

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    Légende : 4 points cardinaux à partir du lieu de la lecture réalisée le 5 novembre aux alentours de 13 heures.

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    Venez découvrir la sélection bibliographique réalisée pour l’exposition « Apparitions Révélations : une exploration de la lumière »

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