Auteur/autrice : fabien

  • La bibliothèque en vadrouille n°7

    Lieu : Bron (69), Hippodrome de Parilly

    Date : 7 mars 2015

    Heure : entre 10 et 15 h

     

    Pour gagner la Fête du livre, le tram direction Saint-Priest est un moyen de transport commode, à la station Granges Blanche, on y découvre « LyonNeon« , la tour cybernétique de Nicolas Schöffer érigée en 1988 (exposition à l’espace multimédia en 2003, qui donna lieu à l’édition d’un catalogue).

    schoffer

     

    Les conseils recueillis à la fête du livre

    La 29ème édition de la fête du Livre de Bron sise dans un endroit insolite, l’hippodrome de Parilly nous a donnés l’occasion de multiples rencontres (7) lors de diverses déambulations (5) dans les allées du salon.

    hipprodrome

     

    Commun(s)

    Premier zigzag, le débat autour du livre de Pierre Dardot et Christian Laval : « Commun, essai sur la révolution au XXI° siècle ». Nous avons tendu le micro au moment des réponses aux questions de l’assistance. Christian Laval explique qu’avec son compère, ils ont beaucoup lu pour élaborer cette somme de 592 pages publiée en 2014 à La Découverte.

    Laval

    Il est temps de se réapproprier de l’histoire de la réflexion sur le socialisme associatif : de Proudhon aux juristes latins de la chose commune. Dans l’extrait sonore donné à entendre, il réagit à la pensée de Jeremy Rifkin située dans une perspective technologique et invite à se méfier du « faux commun », symbolisé d’une certaine manière par la consommation collaborative. Le capitalisme est en effet, assez intelligent et sait tirer profit de la coopération sur les réseaux : « il ne faut pas être naïf sur l’économie du share, qui pousse parfois à louer tout ce que les individus possèdent et à marchandiser à outrance tous les domaines de la vie. »

     

    Grâce à la séquence des questions, nous avons fait la connaissance de deux voix qui ont pris part au débat : André Blain qui nous recommande entre deux débats à la salle des parieurs, la lecture de Gaston Fessard publié en 1944 (Aubier) : « Autorité et bien commun »

    Jésuite, ce prêtre est une figure emblématique du catholicisme social dont on peut lire ici une étude récente et transversale, justement orientée sur la notion de Bien commun.

     

    Et puis plus longue discussion avec Hughes Lethierry avec lequel nous avons déjeuné qui nous a évoqués son compagnonnage avec Henri Lefebvre. Il évoque rapidement la période (1962) strasbourgeoise du philosophe marxiste et le colloque qu’il a dirigé en 1972 autour de Fourier aux Salines Royales d’Arc et Senans.

    Lethierry

     

    A l’improviste

    Revenus, au cœur de la foire dans l’espace détente autour d’un café, nous tendons notre micro à Jacques Réda qui répond de manière économe à notre question mais sûrement de la manière la plus belle également.

    Reda

    Juste avant de l’aborder, Pascal Derathé (fondateur- chroniqueur du/au site Jazz en Rhône Alpes) a posé quelques questions à l’amateur de Jazz, auteur de L’improviste : Une lecture du jazz.

    Documentaire et BD

    Juste avant qu’il ne prenne sa pause déjeuner, rencontre sur le coloré et fourni/fourmillant stand de la librairie Expérience avec Tristan Thil, documentariste et scénariste de Florange, une lutte d’aujourd’hui.

     

    Marcher

    En début d’après-midi, sur une estrade occupée par la web radio de Télérama, défileront pour la série «  Un écrivain/un libraire / deux conseils de lecture », plusieurs intervenants.

    Telerama

    telerama2

    Au moment où nous prenons cette photo, c’est Patrice Pluyette (3 de ses ouvrages dans les collections départementales) qui défend son livre coup de cœur : Marcher de Thoreau publié au Mot et le reste (Marseille).

     

    Ricochets

    Au quatrième étage, est proposé un espace jeunesse, où nous découvrons trois expositions.

    Au bout des doigts de Lucie Albon.

    Pomelo, l’éléphant rose de Ramona Badescu

    Un choix de couvertures de la revue Georges.

     

     

    Bibliographie :

    Petite bibliothèque commune et nomade

    Photo prise le 12 mars dans la pelouse aux abords de l’espace multimédia

     

    biblio_verte_commun

     

    Quelques livres autour de Thoreau et l’ouvrage de Pierre Dardot et Christian Laval avec le marque pages offert aux visiteurs de la foire.

    Texte, Photos et entretiens : Fabien Vélasquez

     

  • La bibliothèque en vadrouille n°6

    Lieu : Cinéma Pathé, Belfort

    Date : jeudi 5 mars 2014

    Heure : entre 22h30 et 23h45

     

    Le conseil de Lucie Borleteau, réalisatrice de Fidelio, l’odyssée d’Alice (2014)

     

    Fidelio

     

    Lucie Borleteau est une jeune réalisatrice née l’année où Eric Tabarly se lance à l’assaut du record de la traversée de l’Atlantique. Son premier long métrage, Fidelio plonge le spectateur dans un huis clos habilement écrit. Porté par une actrice gracieuse et gracile, cet embarquement dans le quotidien d’un équipage de la marine marchande où elle est la seule femme à bord, oscille entre sensualité (les jeux de l’amour et du langage) et rudesse (les machines, le moteur,..) : équilibre subtil !

    Invitée à présenter son film par l’association cinéma d’aujourd’hui, Lucie Borleteau s’est prêtée au petit rituel de l’entretien « rebond ». Nous avons voulu la faire réagir à la scène qui dépeint l’ouverture du cadeau d’anniversaire reçu par Alice pour ses 30 ans, un bouquet de 30 livres…

     

     

     

    Elle confie avoir été influencée par sa meilleure amie, qui est une grande lectrice. Les marins ont du temps, et ce temps est précieux pour lire : London, Conrad, Stevenson sont des compagnons de voyages emblématiques de la littérature maritime.

    Durant le débat, elle a cité un ouvrage de 1998 : Ni morts, ni vivants : marins ! Pour une ethnologie du huis clos de Maurice Duval.

    Enfin nous lui demandons qui signe les dessins que Felix, l’amoureux d’Alice griffonne sur un carnet au début du film. (Alice a aussi affiché un de ses dessins dans sa cabine et en reçoit un second par mail) : il s’agit de Christophe Blain, auteur de bandes dessinées qui fut révélé en 1999 par l’album : Réducteur de vitesse.

    dessin1

    Pour clore la conversation, nous offrons à Lucie, un fragment de Mes ports d’attache (1994) de Louis Nucéra, un passage où il évoque son ami Joseph Kessel.

    Bibliographie :

    34 documents disponibles dans les collections départementales dont ce tiré à part d’Art press, disponible à l’Espace multimédia Gantner :

    NEW SETTINGS [texte imprimé] : Scène et Arts Plastiques / Anaël Pigeat ; Pascale Henrot ; Vincent Beaurin ; Rossy de Palma ; Hervé Robbe ; Barbara Carlotti ; Jean-François Auguste ; Christophe Blain ; Sylvain Prunenec ; Corine Petitpierre ; Yvan Clédat ; Nils Ahl ; Jacqueline Caux ; Catherine Millet ; Frédérique Joseph-Lowery. – Paris : Artpress, 2014. – 50 p. : ill. en coul. ; 29 cm.

    New Settings est un programme de la fondation d’entreprise Hermès en partenariat avec le Théâtre de la cité internationale (3 au 15 novembre 2014). Supplément au numéro 415 – octobre 2014 (2nd cahier).

    Contient :  » La scène et les arts  » : perspectives historiques / Entretien avec Jacqueline Caux.

    * Résumé : Depuis sa création en 2008, la Fondation d’entreprise Hermès soutient la création artistique contemporaine dans ses différents modes d’expressions. Elle a initié en 2011 un programme dédié aux arts de la scène : New Settings. Ce programme favorise l’aide à la réalisation d’un projet par le soutien à la production. Les projets soutenus dans le cadre de New Settings engagent un travail de création partagé entre des artistes de la scène et des plasticiens. Prospectifs et exploratoires, ils confrontent co-écriture, nouveaux modes opératoires et offrent au public une relation innovante.

    Focus : spectacle musical, vidéo et dessiné, La Fille est né de la rencontre entre Barbara Carlotti, auteure-compositrice-interprète, et Christophe Blain, dessinateur de bande-dessinée. Pièce déjantée, entre le road-movie et l’opéra pop, La Fille replonge en enfance et en extrait des délires d’imagination.

    Exemplaire (s) : Revue (No 2818340113) : ESPACE GANTNER, section Adulte, ADA PIG.

     

    Texte et Entretien : Fabien Vélasquez

    Photogrammes du film et dessin de C. Blain, reproduits avec l’aimable autorisation de la réalisatrice

  • La bibliothèque en vadrouille n°5

    Lieu : Centre Chorégraphique National de Franche Comté, Belfort

    Date : mercredi 4 mars 2015

    Heure : entre 20 h et 23h

     

    Les conseils de la compagnie les décisifs et de l’ensemble ]h[iatus.

     

    decisifs

    Le 19h présenté au ccn a réuni 4 musiciens et 4 danseurs en résidence (accueil studio) pour répéter la création de Clara Cornil intitulée YUJ.

    Il s’agissait du premier 19h en la compagnie des nouveaux directeurs, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux, quelques jours après le chaleureux pot de départ de la précédente directrice Joanne Leighton, également présente.

    Extrait de la note d’intention :

    « Yuj est né du désir de pratiquer la présence, l’écoute, l’écriture, l’improvisation, le corps, le souffle, les lieux au sein de la rencontre entre les musiciens de l’ensemble]h[iatus, ensemble de musique contemporaine et improvisées et les danseurs de la compagnie les Décisifs. Yuj expérimentera et interrogera cette articulation qui s’opère quand l’artiste est un interprète et devient d’un instant à l’autre improvisateur.

    Il posera le regard sur l’imperceptible glissement qui advient dans la présence et le corps de l’artiste, danseur-se et musicien-ne lorsqu’il bascule entre les deux pratiques. Cette bascule est-elle visible ? Audible ? Où opère-t-elle ? Comment s’exprime-t-elle ? Le public peut-il ressentir ces déplacements ? Partitions écrites, partitions ouvertes, improvisations seront les supports de cette investigation. »

    Nous avons profité du verre de l’amitié qui a suivi pour recueillir les réactions des interprètes de ce projet : les quatre musiciens (l’ensemble ]h[iatus), une des trois danseuses, un danseur et un spectateur. Clara nous a glissé hors micro que « L’art de l’attention » de Jean-Yves Leloup l’avait marqué.

     

     

    Doubles retrouvailles

    Premier moment avec Lê Quan Nin et Tiziana Bertoncini.

    Retrouvailles avec Nin venu jouer en 2004 à l’espace multimédia avec Serge Pey et Alexandre Kittel. Il nous recommande un disque de Xenakis, ainsi qu’un livre paru en 1980 dont ont été « retrouvés » plusieurs cartons chez l’éditeur, qui selon lui est absolument remarquable sur une notion qui lui est chère et qu’il expérimente depuis de longue années : l’improvisation. Il s’agit de :

    « L’improvisation : contribution à la philosophie de l’action » de Jean-François de Raymond

    Editions Vrin – Problèmes & Controverses

    232 pages – 13,5 × 21,5 cm – ISBN 978-2-7116-4121-5

     

     

    Nous avons pu également converser un moment avec la violoniste Tiziana, dont nous avions pu voir cet été dans la Creuse, Sinfonia Invisible, présentée dans le parc du château de la Roche. Cette installation musicale faisait partie de l’étonnante et subtile programmation du Bruit de la musique, festival auquel nous avons pu assister les 22, 23 et 24 août 2014.

     

     

     

    Tiziana explique en quelque mot le principe de cette pièce et nous recommande également de découvrir l’album de Jürg Frey, Streichquartett.

     

    Croquis dans le noir

    C’est un habitué de l’espace multimédia que nous avons ensuite retrouvé, en la personne de Florent Wong. Artiste, dessinateur, il a toujours un carnet dans son sac, il a saisi quelques mouvements, déplacements des deux séquences de « matières » présentées par la compagnie. Il commente quelques dessins reproduits ci-dessous.

     

     

     

    Florent avait été le premier à prendre la parole dans le moment de discussion qui a suivi la répétition publique, il avait vu dans la séquence inaugurale intitulée la traversée, une parenté avec certaines images de Bill Viola…

     

     

     

    Trompe oreille

    Pour reprendre l’expression formulée par Florent à propos d’une séquence où la clarinette d’Isabelle Duthoit alterne avec un moment crié, nous avons ensuite fait sa connaissance. Isabelle était en train de préparer le basilic pour le repas que la compagnie allait partager en cuisine : pour elle, c’est Morton Feldman qu’il faut écouter en toute circonstance et suggère notamment de le découvrir via John Tilbury.

     

     

    Expérience de l’écoute

    Deux interprètes n’ont pas directement conseillé un artiste précis ou un disque, Anne Journo et David Subal ont voulu répondre à notre petit entretien en tentant de définir leur rapport à l’écoute. En quelques mots, ils évoquent l’expérience que tout un chacun peut ressentir à l’écoute de son corps et de l’environnement.

    David avait déjà été invité par le ccn en 2013 pour « un après-midi avec… », où il avait notamment expérimenté quelques actions simples : Faire sac, dessiner son prénom avec du fil à coudre à quatre mains…

     

     

    Anne hors micro, évoque « La chair vivante », un ouvrage de Peter Hersnak qu’elle lit en ce moment.

     

     

    Tuba de Cologne

    Carl Ludwig Hübsch joue du tuba. Originaire de Cologne, il confie avoir été très impressionné par le travail de la Cellule d’intervention metamkine animée par Jérôme Noetinger, qui est souvent venu à l’Espace multimédia, notamment le 23 novembre 2014, y donner Supercolor Palunar – vidéo feed back avec Lionel Palun.

     

     

    Texte et Photos : Fabien Vélasquez

    Dessins : Florent Wong

     

    Bibliographie : Trois documents disponibles à l’espace multimédia parmi d’autres nombreuses références à retrouver ici :

    • Improviser librement [Texte imprimé] : abécédaire d’une expérience / Lê Quan Ninh. – Bron : Mômeludies éd. : CFMI de Lyon, impr. 2010. – 1 vol. (71 p.) ; 18 cm. – (Entre-deux ; n° 8)
      CFMI = Centre de formation de musiciens intervenant à l’école.
      ISBN 978-2-9532477-7-0 (br.) : 12 EUR* Résumé : Par touches, par bribes, par éléments épars, j’essaie de décrire ce qui se passe quand j’improvise mais je ne sais toujours pas ce que c’est. Mon ignorance est totale. Je sais ce que je veux éviter mais d’où vient l’évidence de cet évitement ? D’où viennent tous ces petits refus qui m’obligent à inventer des détours, à contourner le geste trop appris ?.
      ** Exemplaire (s) :
      Livre (No 2550610113) : ESPACE GANTNER, section Adulte, AMS NIN

    • Ecrits et paroles [texte imprimé] / Morton Feldman. – Les Presses du réel, 2008. – 463 p. : ill. ; 19 cm.
      ISBN 978-2-84066-250-1 : 19 eur* Résumé : Morton Feldman occupe une situation très singulière dans la création musicale contemporaine américaine. Délibérément à l’écart des modes et des systèmes d’écriture développés à partir des années 1950, il se fraye un chemin qui le conduit à sonder toujours plus en profondeur la dimension contemplative de l’écoute et à appréhender la fluidité temporelle inhérente au phénomène musical. Cette édition refondue rassemble les écrits et conférences du compositeur, sur sa vie, son travail, ses techniques de composition et d’écriture, ses rapports à Varèse, Boulez, Stockhausen, Cage, Stravinsky, mais aussi à Rauschenberg, De Kooning, Rothko ou Mondrian, ses réflexions philosophiques, ses entretiens avec Iannis Xenakis ou Françoise Esselier, une étude monographique complète de 150 pages de Jean-Yves Bosseur sur son œuvre ainsi que des témoignages de Steve Reich et Joan La Barbara.

    • Variety [enr. sonore] / Marcus Schmickler, John Tilbury. – Metamkine, 2005 (P). – 1 d.c. + livret.
      Fantômes feldmaniens sur tapis moussu synthétique… Comme on pouvait s’y attendre, c’est beau. Marcus Schmickler (cadre de piano, ordinateur), John Tilbury (piano).
      Contient :  » Variety « .
      Référ. a-musik A 29. – 17 eur.
      ** Exemplaire (s) :
      Compact disque (No 2229790113) : ESPACE GANTNER, section Adulte, 3.54 SCH
  • La petite exposition de la semaine n°1

    Art et féminisme

     

    IMG_1110

    A quelques jours du 8 mars, journée internationale de la femme, l’Espace multimédia gantner propose un choix bibliographique issu de sa médiathèque, autour de 8 artistes présentées dans une exposition * en Allemagne, à Hambourg :

     

    IMG_1132

    * Feministische Avantgarde der 1970er Jahre Werke aus der SAMMLUNG VERBUND, Wien

    Visible du 13 Mars au 31 Mai 2015

    Hamburger Kunsthalle • Glockengießerwall • 20095 Hamburg

    E-Mail : info@hamburger-kunsthalle.de

     

     

    Certains documents peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes ainsi que les personnes non-averties.

     

     

    E (1) ?

    Valie Export [Texte imprimé] : Archiv / Textes de Yilmaz Dziewior, Jürgen Thaler, et Astrid Wege. – Manchester ; Cologne : Cornerhouse Pubns : König, 2012. – 322 p. : ill. en coul. ; 32 cm.

    Publié à l’occasion de l’exposition au Kunsthaus Bregenz, du 29 octobre au 22 janvier 20012. ISBN 978-3-86335-094-9

     

    H (2) ?

    IMG_1131

    Teknolust [Images animées] : Lynn Hershman Leeson, réal. ; Lynn Hershman Leeson, scénario ; Mark Tschanz, Klaus Badelt, music ; Thomas Jay Ryan, Karen Black, James Urbaniak, Jeremy Davies, Tilda Swinton, … [et al.] act. – s.l. : Hotwire. – 1 DVD (01 h 22 mn) : 1.78, Couleur (NTSC), Son. (Dolby SR; français).

    O (3)

    Orlan [Ressource électronique] : monographie multimédia : = multimedia monograph / auteur, Marc Partouche.

    – Paris : Jériko, 2001. – 1 CD-Rom : coul., son. ; 12 cm. Titre provenant de l’écran-titre. Cédérom bilingue français- anglais. Connexion Internet possible. Le livret contient un texte de Marc Partouche intitulé «Se placer au centre du monde».

    Orlan : [Texte imprimé] exposition, Paris, Centre national de la photographie, du 31 mars au 30 juin 2003. – Paris : Flammarion, 2004 ISBN 2-08-011291-0

    Les visages d’Orlan : [Texte imprimé] pour une relecture du post-humain / Joëlle Busca. – Bruxelles : Lettre volée, 2003. – 72 p. : illustrations en noir et blanc ; 18 x 12 cm. – (Palimpsestes) ISBN 2-87317-175-8 (Poche)

     

    P (4)

    Lettre à une inconnue [Texte imprimé] : Gina Pane ; textes réunis par Blandine Chavanne et Anne Marchand avec la collab. de Julia Hountou. – Paris : école nationale supérieure des beaux-arts, 2004. – 246 p. : ill., couv. ill. ; 21 cm. – (écrits d’artistes) Bibliogr. p. 242-243. Filmogr. p. 243. Vidéogr. p. 243. ISBN 2-84056-147-6 (br.)

    Gina Pane [Texte imprimé] : [exposition, Nantes, Hangar à bananes, 6 février-26 avril 2009] / [organisée par le Musée des beaux-arts de Nantes et le Fonds régional d’art contemporain des Pays de la Loire] ; [catalogue par Blandine Chavanne, Pierre Giquel, Sophie Delpeux, et al.]. – Dijon : les Presses du réel, DL 2011. – 1 vol. (173 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm. Exposition présentée sous le titre : «Gina Pane, Situation idéale». Bibliogr., filmogr. et vidéogr. p. 170-172. Notes bibliogr. ISBN 978-2-84066-317-1 (rel.)

    R (5)

    Decoys and disruptions [Texte imprimé] : Selected writings, 1975-2001 / Martha Rosler. – Cambridge : MIT Press, 2004. – 390 p. ; 23 cm. – (“An October book”) ISBN 0-262-18231-9

     

    S (6)

    IMG_1121

    Imaging her erotics [Texte imprimé] : essays, interviews, projects / Carolee Schneemann. – Cambridge (Mass.) : M.I.T. Press, 2002. – 347 p. : ill. ; 24 cm. Bibliogr. p. 330-337. Index.

    ISBN 0-262-19459-7 (rel.)

    W (7)

    IMG_1122

    Francesca Woodman [Texte imprimé] : [traduit de l’anglais par Marianne Bouvier]. – [Londres] ; Paris : Phaidon, DL 2007. – 1 vol. (254 p.) : nombreuses ill. en noir et en coul., jaquette ill. ; 30 cm.

    Réunit : «Un être disséminé dans l’espace et dans le temps» / par Chris Townsend. «Extraits de journaux de Francesca Woodman» / rassemblés par George Woodman. Bibliogr. p. 252-253. Index.

    ISBN 978-0-7148-9707-3 (rel.)

    Y (8) ?

    Nil Yalter [Texte imprimé] : A story of contemporary Evolution : Gagdaslasma Süreci Oyküsü – . Publié à l’occasion des expositions à Galeri-G-art d’Istambul du 7 février au 5 mars 2006 (Bilingue turc et anglais – . Istambul : G-art, 2006. – 28 cm.

    Un catalogue “global“ sur le sijert, paru en 1997 (9)

    Vraiment [Texte imprimé] : féminisme et art : [exposition], Magasin-Centre national d’art contemporain de Grenoble, [5 avril-25 mai 1997] / [catalogue par Laura Cottingham, Françoise Collin, Armelle Leturcq] ; [trad. française du texte de Laura Cottingham par Ilona Bossanyi, trad. anglaise des textes de Françoise Collin et Armelle Leturcq par Simon Pleasance et Fronza Woods]. – Grenoble : Magasin-Centre national d’art contemporain, 1997. – 151 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 20 cm.

    Texte français et trad. anglaise à la suite. Biographie et bibliogr. des artistes p. 98-142.

    Contient : « Vraiment féminisme et art «/ Laura Coittingham. « Visibilité et représentation «/ Françoise Collin. « Transmission, transition, féminisme et art en France, 1970-1997 «/ Armelle Leturcq. -ISBN 2-906732-49-4 (br.) : 142 F

     

     

    ? : renvoie à une artiste présente dans la collection d’œuvres numériques => Bibliographie, recherche documentaire sur demande au : 03 84 23 59 72 et fabien.velasquez@cg90.fr

    Texte et photos : Fabien Velasquez

  • La bibliothèque in situ n°3

    Date : 22 février 2015

    Lieu : Espace multimédia gantner, Bourogne

    Heure : entre 16h et 22h

    1

    Nouveau dimanche musical à Bourogne dédié à des poètes du son qui ont chacun proposé une expérience élargie mobilisant tant l’écoute que la vue. Belle et attentive affluence…

     

    2

    Phonoscopies :

     

    Thierry Madiot qui était déjà venu en 2005 à l’espace multimédia pour la seconde édition du festival oh cet écho qui correspondait à l’ouverture de l’exposition Henri Chopin en mai de cette année là ; était content d’apprendre que sa boite de massage CD (Pink records 2003) [dont la médiathèque dispose d’un exemple (63/200)] servait lors d’ateliers menés avec des élèves. Thierry recommande la lecture d’un ouvrage de Nicolas Collins : Home made sound electronics paru en 2006 puis en 2009 dans une version augmentée chez Routeledge

     

     

    La médiathèque possède un ouvrage au titre similaire mais édité en Suisse par Christoph Merian Verlag et la Migros-Kultuprozent, également en 2006, il s’agit d’un ouvrage collectif avec un DVD qui sera un « excellent complément » à l’ouvrage conseillé par Thierry Madiot

    (Côte : AMS COL / N° 222 626 0113)

     

     

    C’est ensuite Yanik Miossec qui s’est prêté au jeu du conseil, intrigué par la vue sur une vitrine d’un ouvrage (côte : APP ETI / N° 281 254 0113) consacré à Luc Etienne, il nous dit quelque mot de cet « ingénieur du langage », assez méconnu qui fut à la fois professeur de mathématique et de physique et écrivain. Il présente l’œuvre sonore du patataphysicien rémois éditée en cassette en 1990 :

    Les après-midi d’un magnétofaune. Palindromes phonétiques

    Clamart : Bellenger Rémy ; Clamart : distrib. Bellenger Rémy, 1990

     

     

     

    3

     

    Tomoko Sauvage est admirative devant la cd-thèque de l’espace multimédia, après avoir passé un moment avant son set à parcourir les travées de livres et les rayonnages de cd, elle nous suggère l’achat du film de Bruce Conner (1933-2008) :  » Looking for Mushrooms  » – 1967 (Musique Terry Riley). Une minute du film visible sur ce lien Viméo

     

     

    Invitée le 16 septembre dernier au micro  » Des aventures sonores  » de Christian Zanesi, Bruno Letort, il est possible de réécouter l’émission ici.

    Ecoutez un court extrait du live à Bourogne

     

     

    A noter, via le jeu des rebonds, la parution de cet ouvrage de Kevin Hatch au MIT : Looking for Bruce Conner

    Hardcover | $31.95 Trade | £22.95 | ISBN: 9780262016810 | 352 pp. | 7 x 9 in | 53 color illus., 51 b&w illus.| February 2012

    Après son concert, au moment où elle rangeait son matériel, nous lui avons demandé de revenir en quelques mots sur la fabrication des bols en porcelaine, utilisés subtilement durant son concert et réalisés lors d’une Résidence à la Pommerie (FR) en collaboration avec le CRAFT, Centre Recherche de Céramique à Limoges.

     

     

     

    4

     

    C’est après le repas dans une rue de Belfort devant le restaurant que Lee Patterson, à son tour a en anglais dans le texte (oral) donné quelques conseils et coups de cœur :

     

    C’est le livre d’Alexandre Galand dont il regrette qu’il n’existe pas encore de traduction anglaise qu’il cite comme une référence : Field Recording L’usage sonore du monde en 100 album, paru aux éditions le Mots et le Reste, à Marseille en 2012.

     

    Côté disques, quelques noms donnés par Lee d’artistes sonores dont il apprécie le travail :

     

     

    Les frères Namblard avec leur album Cévennes édité sur le label de Yanick Dauby, Kalerne.

     

    Marc Baron « Hidden Tapes : 5 parties et interludes »

    Coté images… Lee a eu l’occasion de travailler avec un jeune réalisateur écossais Luke Fowler, né en 1978 à Glasgow qui concourra en 2012 pour le Prix Turner, l’équivalent britannique du Prix Marcel Duchamp.

    Lee a généreusement offert à la médiathèque 2 de ses cd :

    « Seven Vignettes » – paru en 2009 chez Shadazz

    « Live in morden tower : commun objects » – avec John Butchner et Rhodri Davies chez Mikroton recordings – paru en 2013

     

    Ecoutez un court extrait du live à Bourogne

     

    Texte : Fabien Velasquez

    Crédit photos : Samuel Carnovali

  • La bibliothèque in situ n°2

    Les conseils de l’EMI…

     

    Lieu : espace multimédia gantner, Bourogne

    Date : Dimanche 15 février 2015

    Heure : entre 15 :30 et 19 :00

     

    Pour la quatrième édition, l’espace multimédia gantner offrait une carte blanche à l’ensemble de musique interactive (EMI) de Montbéliard, fondé par le compositeur milanais Jacopo Baboni-Schilingi.

    Pascal Marchand, musicien intervenant longtemps associé au Conservatoire de musique de Belfort s’est lancé il y a quelques années dans la composition musicale par ordinateur.

    Nous avons pris un moment pour lui montrer quelques ouvrages sur ce sujet, il nous a recommandé la lecture de ce volumineux opus :

    « Design génératif : concevoir, programmer, visualiser » (ED Pyramid, 2011).

    Puis, il nous a expliqué le fonctionnement de son installation, visite in situ…

     

     

     

    En début d’après-midi un atelier de musique sur tablette numérique a été animé par Gaja Maffezzoli. Un parcours de création sonore pour jeune public sur Ipad. Les modèles interactifs et les interfaces intuitives favorisent les démarches d’inventions et permettent aux enfants d’amplifier leurs capacités expressives et créatives tout en s’amusant.

     

    4_EMI150215SC04_01 5_EMI150215SC07_01

    Réaction collective d’Aloïs, Camille, Clothilde et Marie… puis de l’intervenante Gaja entrée par hasard dans cette ronde d’impressions, recueillies après le concert.

     

     

     

    Peu de temps après le concert donné à l’étage,

    3_EMI150215SC03_01

     

    2_EMI150215SC02_01

     

    nous faisons la connaissance de Tamara Bounazou (soprano) et d’Axelle Saint Cirel (contralto), toutes deux interprètes de Nox, composé par Jacopo. Elles nous révèlent deux conseils d’opéras : Les leçons de ténèbres de Couperin et La Flute enchantée de Mozart – puis elle réagissent sur le caractère singulier de cette collaboration alliant art lyrique et musique par ordinateur.

     

     

     

    C’est ensuite Jacopo qui a bien voulu prendre un moment pour se prêter au jeu de la collecte de conseils :

     

     

    Il cite son ami Pierre Jodlowski co-fondateur du label Eole, basé à Blagnac (33)

    Un texte fondamental ?

    Jacopo explique qu’il a été très marqué par une double lecture : l’ « Ethique » de Spinoza (côte 170 SPI : disponible dans les médiathèques de Giromagny et Grandvillars, dépôts permanents du CNL) et de « Spinoza avait Raison : joie et tristesse, le cerveau des émotions » d’Antonio Damasio (neurologue lisboète né en 1944).

    Du même auteur et Disponible à l’espace multimédia : côte SSS DAM : L’erreur Descartes : la raison des émotions, O. Jacob, 2000.

    Enfin, habitué de l’Espace multimédia gantner, c’est Rémy Bux aka KG qui livre ses impressions. Le régisseur son attitré de l’espace explique ce qu’il y a de particulier à sonoriser de la musique par ordinateur et qualifie la pièce Nox de « très cinématographique, composition mélodique et tonale » et pour caricaturer à l’extrême, y trouve « certains accents de Dead Can Dance dans le lyrisme des voix ». Ecoute possible de l’album Anastasis (2012)

     

     

     

    Texte et entretiens : Fabien Vélasquez

    Crédit photos : Samuel Carnovali

     

  • La bibliothèque en vadrouille n°4

    Lieu : Maison du Peuple, Belfort

    Date : 12/02/2015

    Heure : entre 18h05 et 18h30

     

    Le Conseil de Georges Lavaudant…

     

    De passage à Belfort le 12 février dernier pour y montrer son Cyrano, Georges Lavaudant est né à Grenoble le 18 février 1947 (Bon anniversaire !)

    Après avoir réglé les lumières pour la représentation du soir, ce passionné des textes et de littérature a généreusement pris quelques minutes pour évoquer au micro quelques souvenirs de ses années d’apprentissage et nous recommander deux livres récents qu’il a appréciés.

     

    Nous lui avons demandé de nous rappeler le contexte dans lequel il inventa peu après Mai 68, un slogan pour une campagne promotionnelle du Livre de Poche, (né en février 1953).

    Un concours qu’il remporta avec l’aide d’un ami bibliothécaire et qui lui permis de gagner un voyage à Nice « pour deux personnes » et … 1000 livres de poche à acheter durant toute une année, une frénésie de lecture qu’il pu alimenter dans la mythique librairie dauphinoise Arthaud.

    Ami de Bourgeade, Le Clézio et Jean-Christophe Bailly qu’il a mis en scène (Palazzo Mentale Pawana, Les Céphéides), il souligne que « Le dépaysement : Voyages en France », est un ouvrage salutaire. (Disponible à l’espace multimédia gantner : SSS BAI)

    Jean-Christophe Bailly était venu en janvier 2013 à L’école d’art Jacot donner une conférence, nous avions profité de ce moment pour demander à l’auteur de dédicacer son livre, cette dédicace orne d’ailleurs cet article.

     

    Bailly

     

    Il glisse à notre oreille le nom de James Salter, un auteur américain dont il a apprécié le dernier texte « Et rien d’autre » (R SAL E : Disponible dans les médiathèque de Delle et de Rougegoutte – au 18/02)  et « Bérézina » de Sylvain Tesson.

     

    Texte et Entretien : Fabien Vélasquez

  • La bibliothèque en vadrouille n°3

    La bibliothèque en vadrouille…

    Le conseil de Cyprien Vial, réalisateur

    Date : 12/02/2015

    Lieu : Cinéma Pathé, Belfort

    Heure : 22:30

     

    Bébé tigre, ce galop d’essai de Cyprien Vial ne s’essouffle pas une seconde et parvient à transposer le réel dans une fiction subtile et attachante.

    Porté par d’énergiques et spontanés jeunes comédiens non-professionnels que le réalisateur a connus dans un collège de Pantin, où il animait des ateliers vidéos, le film dévoile un singulier regard sur l’adolescence.

    Une belle fiction parfaitement documentée sur le vécu de Many, un jeune pendjabi de 17 ans « mandaté » par sa famille indienne dans la « jungle » d’un Paris tout à la fois accueillant et redoutable. Bébé Tigre, c’est Many, 17 ans. Il vit en France depuis deux ans et mène la vie d’un adolescent comme les autres, partageant son temps entre les cours, ses copains et sa petite amie. Mais les responsabilités que ses parents restés en Inde lui ont confiées vont l’obliger à se mettre en danger… (Jean-Claude Arrougé in avoir-alire.com : Consulté le 13/02/2015)

    Migration des images

    La vision de « Bébé tigre » – projeté dans le cadre de la programmation de cinéma d’Aujourd’hui à Belfort – donne l’occasion de s’arrêter sur un photogramme reproduit dans cet article. Au micro, Cyprien nous révèle la genèse de la scène du tendre baiser entre Many et Elisabeth, en ombre chinoise survenant dans la visite d’une exposition. Amateur de danse, c’est l’installation La Zon Mai co-réalisée par Sidi Larbi Cherkaoui et Gilles Delmas que l’on aperçoit en filigrane derrière les deux protagonistes. Créée en 2007 pour la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, cette « vidéo-danse » consiste en une maison de toile sur les faces de laquelle est projetée en boucle une mosaïque de performances chorégraphiques de vingt-un danseurs filmées dans leurs propres maisons, autant de solos exprimant le « vivre loin de chez soi ». Cyprien confie qu’il souhaitait véritablement confronter les jeunes protagonistes avec un lieu d’art contemporain. Installée près du collège, il avait d’abord songé à la galerie Thaddaeus Ropac, puis son régisseur lui ayant indiqué que Zon Mai était présentée au moment du tournage au musée des Beaux-Arts de saint Denis, ce fut finalement à cet endroit que la scène fut tournée.

    BebeTigre_01_0

     

    Rap pendjabi

    La musique est également très présente dans le film, Cyprien revient en quelques mots sur sa collaboration avec la multi-instrumentiste Léonie Pernet et sur son recours à un morceau Baagi Baagi, du groupe Humble The Poet, installé au Canada.

     

     

    Texte et Entretien : Fabien Vélasquez

  • La bibliothèque en vadrouille n°2

     

    Date : Jeudi 5 février

    Lieu : Centre culturel et social des Résidences, 6 rue de Madrid, à Belfort

    Heure : entre 22h et 22:20

    Latouche

    Invité par trois associations belfortaines (Empreintes Eco Nature, l’Association Belfortaine d’Information sur les Limites de la Croissance et l’Association des Centres socioculturels Belfortains) Serge Latouche a donné une limpide conférence durant près de deux heures questions comprises, intitulée : « La décroissance, comme solution face à la crise.»

    Né le 12 janvier 1940 à Vannes, Serge Latouche est un libre-penseur. Compagnon de route du journal La décroissance, Professeur émérite à l’université de Paris-Sud 11.

    Il est directeur du Groupe de recherche en anthropologie, épistémologie de la pauvreté (GRAEEP)

    Contributeur historique de la revue du Mauss, il dirige depuis 2013 la collection Les précurseurs de la décroissance aux éditions Le passager clandestin.

    Nous avons profité quelques minutes à peine après la fin de son intervention pour grimper sur la tribune et lui demander un conseil de lecture. Il nous incite à découvrir le récent essai d’Olivier Rey, Une question de taille (Stock, 2014, 288 pages) qui a reçu fin janvier le Prix Bristol des Lumières.

    IMG_0667

    Légende : « Le cercle des 8 verbes en R décortiqués par Serge Latouche »

    Avant de rejoindre le nombreux public venu l’entendre pour partager un verre de l’amitié (jus de pommes bio) dans le hall du centre culturel, nous lui glissons une seconde question sur la Fête de la terre à Fontaine-Daniel en Mayenne, qui réunit dans un petit village depuis 11 éditions des artisans, penseurs, artistes soucieux d’ « habiter la terre en poète » (cf. le titre du très bel ouvrage anniversaire des 10 ans, coédité par l’Association Les Cabanons et Les editions du Palais, paru en 2013 – disponible à l’espace multimdia gantner)… fête emblématique de l’abondance frugale que Serge Latouche soutient depuis les débuts. Cet ouvrage collectif s’ouvre par ce mot-manifeste de Félix Guattari (1989) « Les individus doivent devenir solidaires, et de plus en plus diffférents. » Les quelques cent personnes présentes en ce 5 février 2015, ont été très attentives et comme disait Marivaux : « Bien écouter, c’est déjà répondre. »

    Ouvrages / Textes de Serge Latouche disponibles à la médiathèque / espace multimédia gantner :

    L’Occidentalisation du monde [Texte imprimé] : essai sur la signification, la portée et les limites de l’uniformisation planétaire / Serge Latouche ; préface inédite de l’auteur. – Paris : la Découverte, impr. 2005. – 1 vol. (170 p.) ; 19 cm. – (La découverte-poche. Essais)

    ISBN 2-7071-4591-2 (br.) : 8 EUR
    *Résumé : Au terme d’une histoire multiséculaire complexe, l’Occident s’est transformé en une « machine sociale » non contrôlable, ayant la certitude d’être universelle parce qu’elle est reproductible. Croissance illimitée des marchandises, multiplication des réseaux de communication, urbanisation intensive, changements techniques continuels, éclatement de la famille-souche, émancipation des femmes, État-providence, scolarisation forcée, démocratie parlementaire : le modèle occidental est persuadé d’être le meilleur. Il joue de la fascination qu’il exerce sur les élites et les peuples pour s’exporter au Sud et à l’Est. L’universalisation du modèle se heurte pourtant à des résistances et à des obstacles de toutes natures. Son triomphe même engendre des ferments de décomposition qui suscitent des alternatives possibles, que l’auteur tente d’explorer dans ce livre.

    Habiter la terre en poète [Texte imprimé] / Francis Hallé ; Gilles Clément ; Jean-Marie Pelt ; Serge Latouche ; Sylvain Tesson ; Michel Maffesoli ; Fabrice Midal ; Jean-Loup Trassard. – [Paris] : Ed. du
    * Résumé : A travers des entretiens et des essais, une vingtaine de personnalités du monde du voyage, de la science, de la philosophie et de l’art parlent de leur relation à la nature. Ils définissent l’écologie comme une attitude positive et poétique à l’égard de l’environnement, et donnent des pistes pour une conduite écologique en société et dans sa vie personnelle.

    L’obsolescence planifiée, pour en finir avec la grande dépression [Texte imprimé] / Bernard London. Suivi de Bernard London ou La planification de l’obsolescence à des fins sociales / Serge Latouche. – [Paris] : Ed. B2, impr. 2013. – 1 vol. (92 p.) : ill., couv. ill. ; 15 cm. – (Fac-similé)
    Contient la version originale anglaise du texte de B. London : « Ending the depression through planned obsolescence », 1932.
    ISBN 978-2-36509-006-3 (br.) : 13 EUR : 16 CHF : 17 CANS
    * Résumé : Consommer plus pour travailler plus : c’est ce que, en 1932, préconise Bernard London face à l’inaction du Président Hoover (1929-1933) et à la veille des grands chantiers du Président Roosevelt (1932-1945). Pour le courtier new-yorkais en immobilier, il suffit de proposer une sorte de « prime à la casse », pénalisant la détention de tout objet ayant dépassé sa date fiscale de péremption. Ainsi, tant par le management que par la planification, l’économie américaine retrouvera l’« équilibre entre production et consommation ». Précisons que vingt ans plus tard, le baby boom, la publicité, le marketing et le crédit élèveraient l’achat au rang d’un art purement consumériste et la production à celui d’une obsolescence véritablement programmée…

    Texte : Fabien Vélasquez

  • Palette…

    Aujourd’hui dans la rubrique insolite, deux livres des éditions Palette : « Un et un font trois »  et « Les (Vraies !) histoires de l’Art » Tome 1 et Tome 2.

    livre_grand_193

    livre_grand_167

    livre_grand_214

     

    Palette est une maison d’édition parisienne existant depuis 2004 spécialisée dans les livres d’art pour enfants et grands enfants…

    « Aujourd’hui, Palette, c’est près de 200 titres, plus d’un million de livres vendus dans le monde et lus par des milliers d’enfants qui deviendront des adultes éclairés. »

     

    Le premier livre* « un et un font trois » additionne deux tableaux différents pour en générer un troisième existant.

    Les styles et les époques se mélangent, se confrontent, créant des additions artistiques au résultat toujours très pertinent ! Au delà de l’attrait humoristique c’est une belle façon d’illustrer l’influence d’un ou plusieurs courants artistiques sur un autre.

    * disponible à la médiathèque départementale
    (709 GUE et exemplaire n° 294 451 b0113)

    Capture d’écran 2015-02-05 à 17.17.15

    Le second imagine ce qu’il a bien pu se passer avant le tableau ? En reprenant l’esthétique du tableau final les auteurs nous dévoilent la genèse de grands chefs-d’œuvre. Une histoire de l’art à l’imagination débordante, ponctuée d’anachronismes désopilants où l’on apprend notamment dans le tome 2 que les copines de Manet, sont nulles au poker…

    Capture d’écran 2015-02-05 à 17.16.51Texte : Sophie Monesi